T’as oublié de mettre ton smartphone en silencieux ? Voilà, t’es mort.
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Le concept est simple : vous êtes dans un monde post-apocalyptique bien glauque. Des créatures rôdent tout autour de vous et peuvent à tout moment vous terrasser en l’espace d’une seconde. Et vous ne savez qu’une seule chose sur elles : elles sont attirées par le moindre bruit que vous faites. Un vase qui tombe ; un cri, même étouffé ; le bruit d’un appareil électronique ; un pied qui vient se cogner contre le pied d’une table ; chaque son est mortifère.
C’est dans cette ambiance particulièrement stressante qu’évoluent les acteurs John Krasinski (The Office, 13 Hours, Promised Land) et Emily Blunt (Le diable s’habille en Prada, Sicario, Edge of Tomorrow). Parents à la ville comme dans ce film, ils doivent, dans Sans un bruit, protéger leur famille, composée de deux enfants incarnés par Millicent Simmonds (Le Musée des merveilles) et Noah Jupe (Penny Dreadful, Wonder).
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À la réalisation, on retrouve justement John Krasinski. Pour son premier film, l’acteur américain est partout : derrière la caméra, devant et à l’écriture du scénario. Au côté de sa femme Emily Blunt, il réussit avec Sans un bruit un exercice de style sonore particulièrement risqué dans un genre, celui de l’horreur, actuellement sous l’emprise des productions Blumhouse. Entre Alien et Panic Room, John Krasinski a trouvé son chemin, celui du frisson, à 1 000 lieues de ses canulars dans The Office.
