Décolonisation de l’art, des photos sous le soleil, de l’amour : 5 expos à ne pas rater en juillet

Décolonisation de l’art, des photos sous le soleil, de l’amour : 5 expos à ne pas rater en juillet

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© Adrien M & Claire B

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Par Donnia Ghezlane-Lala

Publié le

Au programme : des photos sous le soleil, une approche décoloniale de l’art, un peu d’amour immersif et des "terres troubles".

Chaque mois, nous passons en revue les événements artistiques de notre beau pays, la France, afin de vous proposer la crème de la crème des expositions. Au programme : des photos sous le soleil, une approche décoloniale de l’art, un peu d’amour immersif, de l’espace et des “terres troubles”.

À voir aussi sur Konbini

“Marisa Merz – Écouter l’espace”, au LaM, à Villeneuve-d’Ascq

“Célébrée en 2013 par la réception d’un Lion d’or à la Biennale de Venise, Marisa Merz fait partie des artistes majeur·e·s de la scène artistique italienne et internationale, proche du mouvement Arte Povera. Grâce à la complicité et à l’engagement de la Fondazione Merz, le LaM présente un ensemble d’œuvres iconiques en regard de pièces inédites, ainsi qu’un important travail de recherche réalisé dans les archives. […] Les œuvres de Marisa Merz ne sont pas présentes dans les collections publiques françaises. C’est donc à une découverte quasi totale que le LaM convie le public, en présentant plus d’une centaine d’œuvres, dont certaines sont montrées au public pour la toute première fois.”

Jusqu’au 22 septembre 2024.

“Présences arabes, au musée d’Art moderne de Paris

“Le Musée d’Art Moderne de Paris propose de redécouvrir la diversité des modernités arabes au XXe siècle et de renouveler le regard historique sur des scènes artistiques encore peu connues en Europe. À travers une sélection de plus de 200 œuvres, pour la plupart jamais exposées en France, l’exposition ‘Présences arabes – Art moderne et décolonisation – Paris 1908-1988’ met en lumière la relation des artistes arabes avec Paris, tout au long du XXe siècle.”

Jusqu’au 25 août 2024.

“Adrien M & Claire B – En amour”, à la Philharmonie de Paris

“‘En amour’ est une expérience immersive et interactive, à l’intersection du spectacle vivant, de la performance et de l’installation d’art visuel. Elle prend place dans la série des Rituels pensés par la compagnie Adrien M & Claire B comme des espaces d’expérimentations à la fois collectifs et intimes, placés sous l’égide d’une puissante douceur. Le corps du public y est invité à former une chorégraphie humaine temporaire, libre et organique. L’installation-expérience Dernière minute a initié cette série en 2022. Pour ‘En amour’, le musicien Laurent Bardainne compose une expérience sonore inédite, mêlant pop sensible, musique électronique avec la voix de la chanteuse November Ultra, dans un tressage délicat avec les images.”

Jusqu’au 25 août 2024.

Les Rencontres photographiques d’Arles

“Remous, esprits, traces, lectures parallèles et relectures sont autant de nouvelles perspectives qui sous-tendent l’édition 2024 des Rencontres d’Arles. Photographes, artistes et commissaires dévoilent leurs visions, leurs histoires, telle celle de notre humanité, tour à tour contrariée, en perpétuelle redéfinition, résiliente, mais aussi visionnaire. À la marge ou établis, les récits mènent à des voi(x)es multiples. Tous émanent des interstices d’une surface poreuse : ils s’entremêlent, se superposent, se chevauchent. La période est excitante, tant cet ensemble conduit à une pluralité d’itinéraires à emprunter.

Jusqu’au 29 septembre 2024.

“Terres troubles – Anne-Marie Filaire”, au Centre régional de la photographie Hauts-de-France, à Douchy-les-Mines

“Fin 2023, le CRP a dévoilé Expérience, la première résidence dédiée aux photographes de plus de 60 ans en France. Artiste au parcours établi, c’est Anne-Marie Filaire qui a inauguré ce nouveau programme. Elle a travaillé un projet en écho à celui qu’elle mène depuis 2018 sur les terres excavées du Grand Paris. Plusieurs séjours programmés sur le territoire lui ont permis d’approfondir la problématique de l’extractivisme à l’échelle régionale. Sa nouvelle production photographique et cinématographique s’oriente vers la dimension politique de l’industrie minière. Anne-Marie Filaire interroge les notions de frontières et de paysages sous tension.

Jusqu’au 6 octobre 2024.