Au détour d’une conversation avec le magazine Variety, Justin Halpern, co-créateur et producteur exécutif de la série d’animation Harley Quinn (diffusée aux États-Unis sur HBO Max, et sur Toonami chez nous), a révélé qu’il y avait une limite à ne jamais franchir chez DC. C’est en effet en expliquant à quel point il était gratifiant d’écrire des personnages de méchant·e·s pour lesquel·le·s tout est permis (ou presque) qu’il a raconté cette histoire à peine croyable en 2021 :
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“En saison 3 d’‘Harley Quinn’, on avait écrit une scène où Batman faisait un cunnilingus à Catwoman. Et DC nous a dit : ‘Vous ne pouvez pas faire ça. Absolument pas. Les héros ne font pas ça.’ On a alors demandé : ‘Êtes-vous en train de nous dire que les héros sont des amants égoïstes ?’, et ils nous ont répondu : ‘Non, c’est juste qu’on vend des jouets de ces héros. C’est dur de vendre un jouet si Batman a ce genre de pratiques.'”
Si vous ne connaissez pas la série Harley Quinn, une petite mise au point s’impose : les associations de parents en colère peuvent ranger leurs pancartes, cette fiction animée ne s’adresse pas aux enfants. Comme son nom l’indique, elle fait la part belle à Harley Quinn (doublée par Kaley Cuoco), ex-petite amie du Joker et l’une des étoiles montantes du crime organisé à Gotham. La série, lancée en 2019 sur DC Universe, dépeint donc des scènes de violence mais aussi à caractère sexuel.
Et c’est là que le bât blesse : à en croire DC donc, faire un cunnilingus – l’acte étant regroupé, en anglais, sous le terme “oral sex”, on imagine que c’est aussi valable pour la fellation – serait donc réservé aux êtres les plus corrompus de la cité. Le couple formé par Harley Quinn et Poison Ivy pourra certainement réconforter Catwoman comme elle le mérite.