Dans son dernier film, Viggo Mortensen a ressorti une vieille épée d’Aragorn de son fourreau

Pour Frodon

Dans son dernier film, Viggo Mortensen a ressorti une vieille épée d’Aragorn de son fourreau

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© New Line Cinema

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Par Adrien Delage

Publié le

Andúril, la Flamme de l’Ouest, a fait un petit caméo dans Jusqu’au bout du monde, le deuxième film réalisé par l’acteur et réalisateur américano-danois.

Aragorn un jour, Aragorn toujours. Depuis la sortie de la trilogie mythique du Seigneur des anneaux réalisée par Peter Jackson, Viggo Mortensen est devenu une icône de pop culture à juste titre. Même si l’acteur et réalisateur américano-danois est bien plus qu’un rôdeur Dúnedain ou le roi du Gondor, il garde également de très bons souvenirs de cette période bénie pour les fans de Tolkien et de fantasy. En vérité, le rôle d’Aragorn lui sert même encore aujourd’hui de façon inattendue, notamment dans une scène très spécifique de son dernier film en tant que réalisateur, le western Jusqu’au bout du monde.

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Dans une récente interview avec GQ, Viggo Mortensen a révélé qu’un accessoire emblématique du Seigneur des anneaux apparaissait dans son nouveau film. Pour les besoins d’une séquence, l’interprète d’Aragorn devait trouver une épée médiévale. Et plutôt que de chercher du côté de son équipe technique ou des studios, il a simplement sorti de son fourreau Andúril, la Flamme de l’Ouest, qu’il avait précieusement gardée après la fin du tournage de la trilogie.

Pour rappel, Andúril est la lame reforgée par les Elfes des fragments de Narsil, épée portée par Elendil puis son fils Isildur, qui servit à trancher le doigt de Sauron et ainsi lui faire perdre l’Anneau unique lors du siège de Barad-dûr, marqué par la Dernière Alliance des Elfes et des Hommes. Dans Le Retour du roi, Elrond offre l’épée à Aragorn, symbole de son ascension sur le trône du Gondor pour redorer le blason de Minas Tirith et attirer le regard de l’Œil sur lui.

Même si l’accessoire lui a été confié à la fin de son aventure en Terre du Milieu, Viggo Mortensen a quand même dû demander leur accord à Peter Jackson et aux studios New Line Cinema pour l’utiliser dans une autre œuvre, comme il l’explique dans l’interview :

“On avait tout l’équipement nécessaire pour tourner une séquence avec un chevalier. On avait trouvé un cheval magnifique et fougueux, le bon type de selle, le costume de chevalier et même recréé une sorte d’étrier médiéval. Tout se passait bien jusqu’à ce que je réalise qu’il manquait une épée.

J’ai cherché et j’ai trouvé une poignée de bonnes lames dans les coulisses. Mais je me suis dit que ce n’était pas nécessaire, puisque j’avais l’épée parfaite à la maison. Comme je craignais que quelqu’un ne s’en rende compte même si elle n’apparaît que quelques secondes dans le film, j’ai préféré demander la permission, bien qu’elle ne soit pas du tout essentielle à l’histoire et qu’on la reconnaisse à peine.

J’ai donc appelé Peter Jackson et je lui ai demandé. Il m’a donné son accord mais m’a demandé de prévenir également les studios des films. Je les ai également contactés, et ils ont accepté. On l’a fait parce que ça me semblait juste et évident. En réalité, c’est presque un heureux accident de dernière minute.”

D’aucuns diront qu’il l’a brandie à nouveau “pour Frodon”, mais ça, c’est une tout autre histoire.