Nouvelle semaine, nouvelle intelligence artificielle. Après la création de programmes tels que DALL-E ou ChatGPT, les experts en IA s’attaquent au monde de l’audio. Un domaine qui touche d’autant plus aux fonctions primaires de l’être humain : ici, la parole. Certes, certains logiciels tels que Siri ou Alexa sont déjà capables de produire des voix pouvant interagir et répondre à nos besoins. Toutefois, celles-ci ont besoin d’un grand nombre de données pour prendre forme et leur tonalité est toujours très robotique, malgré le choix de styles de voix proposé (désolé Alexa).
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En outre, VALL-E, la nouvelle intelligence artificielle inventée par Microsoft, serait capable de reproduire votre voix en y ajoutant votre charisme, vos émotions et votre environnement sonore en un seul clic. Il ne suffirait que de lui envoyer un exemple de message vocal de trois secondes accompagné d’un texte avec le contenu du message que vous souhaitez envoyer et le tour est joué. Ça donnerait ça :
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De quoi titiller nos petits cauchemars de robots. Imaginez-vous échanger toute une série de messages vocaux avec quelqu’un et découvrir, par la suite, qu’ils n’étaient pas vrais. Certes, le contenu du message a été choisi par l'”auteur” du message, mais qu’en est-il de la voix ? N’est-ce pas une aptitude qui fait de nous des êtres humains et qui nous lie entre nous ?
Beaucoup de problématiques éthiques font surface, notamment celle de l’usurpation de l’identité. En effet, si VALL-E est capable de reproduire parfaitement des voix humaines, n’importe quelle personne malintentionnée pourrait s’approprier l’identité de quelqu’un d’autre, ce qui entraînerait de sérieux problèmes. Pour contrer ce problème, Microsoft veut développer un système qui serait capable de discerner s’il s’agit d’une voix produite par VALL-E ou pas.
Pour conclure, il est vrai qu’il est impressionnant de voir jusqu’où la technologie peut aller, mais à quel coût ? VALL-E est tout aussi époustouflant qu’inquiétant.
