C’est quoi The Brutalist, le film de 3 h 30 avec Adrien Brody à Venise qui serait visiblement le chef-d’œuvre de l’année ?

Au milieu d’une programmation riche et très pop, un bel objet sort du lot. Aux côtés des Maria de Pablo Larrain, Joker : Folie à deux de Todd Philips, Beetlejuice Beetlejuice de Tim Burton, Wolfs de Jon Watts, Queer de Luca Guadagnino et The Room Next Door de Pedro Almodóvar, personne n’aurait misé sur un certain Brady Corbet.

Et pourtant.

The Brutalist, fresque gigantesque de 3 h 30 portée par Adrien Brody, Felicity Jones, Guy Pearce ou encore Stacy Martin, est portée aux nues par les critiques du monde entier. Un projet colossal, qui mérite que vous le gardiez dans un coin de votre tête.

Un film comme on voit peu

Alors déjà, The Brutalist raconte l’histoire de László Tóth, un architecte hongrois juif qui a survécu à l’Holocauste et qui fuit aux États-Unis avec sa femme, vivant dans la pauvreté avant de tomber sur un gros contrat. Un scénario dramatique visiblement solide, qui évite le piège des flash-back pour conter le passé de nos protagonistes, et d’une sacrée ambition si on lit les critiques, impressionnés par l’ampleur du projet et de sa narration.

Mais il s’agit surtout d’un film de prestation, porté par un Brody dont la performance est comparée à celle du Pianiste. Le tout avec une cinématographie visiblement sublime, filmée en 70 mm. Pour l’anecdote, le film a été présenté en pellicule, mais vu sa durée de 3 h 35, avec un entracte. Et regardez la vidéo du projectionniste à la fin de la séance.

Les critiques sont dithyrambiques donc, parlant de chef-d’œuvre similaire à des titres comme Citizen Kane (!), Le Parrain (!), There Will Be Blood (!), et plus encore.

Un candidat solide pour la saison des prix et des Oscars, donc. Le film devrait sortir d’ici la fin de l’année via Universal Pictures.