“Bathtub”
Les introductions dans des baignoires sont clairement les meilleures de l’Histoire. Et en sample derrière, on retrouve deux influences majeures du rap, les Last Poets et le film Super Fly et sa musique incroyable de Curtis Mayfield (avec accessoirement un de mes morceaux préférés).
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“G Funk Intro” (featuring The Lady of Rage)
C’est du pur G-Funk ici vu que les samples viennent totalement de Georges Clinton, une basse de chez Funkadelic et un gimmick de chez Parliament.
“Gin and Juice”
C’est LE tube de soirée de cet album classique avec un refrain tiré de Georges McCrae, des lyrics empruntés à l’excellent groupe de funk Slave et des batteries efficaces piquées à Mountain en live à Woodstock. Le résultat est explosif.
“Tha Shiznit”
Ce sont des très bonnes batteries tirées de The Sons of Champlin accompagnées d’une mélodie rejouée d’un refrain de Billy Joel. Ça part dans tous les sens MAIS il y a quand même George Clinton en réf dans l’intro, l’honneur est sauf. Ah et “The Stranger” de Billy Joel a aussi été samplé par DJ Muggs pour Xzibit quelques années plus tard, quel succès !
“Lodi Dodi”
Alors là, on est carrément sur un cas à part vu qu’il s’agit d’une reprise des paroles complètes du classique du même nom, de Slick Rick avec Doug E Fresh. Niveau introduction, on est sur le superbe “Rapper Dapper Snapper” d’Edwin Birdsong en fond, c’est un régal.
“Murder Was the Case (DeathAfterVisualizingEternity)”
La mélodie de ce titre iconique de Snoop dont il fera un minifilm est tiré de… Santana. Bien joué Dr.Dre !
“Serial Killa” (featuring The D.O.C., Tha Dogg Pound, and RBX)
S’il y a G-Funk, il y a forcément la sirène incroyable du “Funky Worm” d’Ohio Players quelque part. Eh bien voilà, c’est sur ce superbe posse cut.
“Who Am I? (What’s My Name?)”
Le véritable single ultime qui va propulser Snoop au rend de mégastar est repris à… George Clinton et sa bande, bien entendu.
“Aint No Fun (If the Homies Can’t Have None)” (featuring Nate Dogg, Warren G, and Kurupt)
C’est plus difficile à reconnaître, mais sur la mélodie de ce tube de soirée, on serait sur une interpolation d’Isaac Hayes ralentie, c’est tout à fait le genre de la maison. C’est une mélodie d’ailleurs samplée en accéléré par Redman quelques mois plus tôt mais c’est une autre histoire.
“Doggy Dogg World” (featuring Tha Dogg Pound and The Dramatics)
Cette fois-ci, on a Richard “Dimple” Fields sur ce refrain d’anthologie : c’est toujours une inspiration rejouée, pas un sample et c’est qui est très beau.
“Gz and Hustlas”
C’est un magnifique morceau de Bernard Wright et sa basse assassine pour ce morceau de fin d’album, ça swing à mort.
“Pump Pump” (featuring Lil Malik)
L’album ouvre avec un dialogue de Super Fly et ferme avec autre un du film Le Mac avec le fameux Max Julian. Tout est sous contrôle, l’ambiance est parfaite.
Niveau conception du morceau, on mélange un gimmick de Naughty By Nature avec Heavy D, un élément sonore de Quincy Jones et des batteries de Lonnie Smith. Le mélange est exquis avec le jeune Malik B en renfort, membre du duo Illegal proche du Def Squad d’Erick Sermon et accessoirement, petit cousin de Snoop. On se demande ce qu’il est devenu, d’ailleurs. C’est une superbe façon de finir cet album totalement classique.