À Marseille, l’ancienne usine de traitement de plomb située dans la Friche de l’Escalette, à l’orée du parc national des Calanques, a été transformée en espace d’exposition abritant plusieurs œuvres d’art moderne et contemporain. Entouré des vestiges des fours et bassins encore actifs jusqu’en 1925, le lieu cherche à établir un lien sensible entre passé et présent par le biais de l’art.
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La Friche de l’Escalette héberge une exposition permanente exposant des artistes comme Jean Amado, Richard Baquié, l’Atelier Baptiste & Jaïna, Héloïse Bariol, Parvine Curie, Marjolaine Dégremont, Myriam Mihindou ou encore Costas Coulentianos. Cette année, la Friche de l’Escalette accueillera les sculptures anthropomorphes de l’artiste Germaine Richier, du 1er juillet au 1er septembre 2024.
Germaine Richier, Le Coureur, 1955, Bronze (© C.Baraja/E. Touchaleaume/Archives Galerie 54/Friche de l’Escalette)
“L’accent est mis sur la représentation humaine, avec Le Coureur, fort à propos en ces temps d’Olympisme, et ses métamorphoses, avec L’Eau, déesse antique à tête d’amphore surgie des eaux”, rapporte le site de la Friche de l’Escalette. Avec l’exposition “La Méditerranéenne”, la Friche de l’Escalette nous invite à prendre le temps de déambuler parmi les sculptures de Germaine Richier en observant leurs postures et le silence qui s’établit face à elles. “L’œuvre de Richier est une initiation aux mystères”, écrivait Jean Cassou, le directeur du Musée d’Art Moderne de Paris, en 1956.
Marjolaine Dégremont, L’œil du chat, 2000. (© C.Baraja/E.Touchaleaume/Archives Galerie 54/Friche de l’Escalette 2022/ADAGP Paris, 2022)
Germaine Richier, L’Eau, 1953-1954, Bronze (© C. Baraja/E. Touchaleaume/Archives Galerie 54/Friche de l’Escalette)