Loin de la compétition officielle et des films qui ont fait l’événement, voilà les longs-métrages qu’on a adorés cette année et qu’on vous conseille de suivre de (très) près.
À voir aussi sur Konbini
La Belle de Gaza, de Yolande Zauberman, présenté en Séance spéciale et au cinéma le 29 mai (© Pyramide) :
Documentaire déchirant sur cette femme trans qui aurait marché de Gaza à Tel-Aviv pour gagner sa liberté, et qui évoque au passage la liberté et la violence patriarcale.
Rendez-vous avec Pol Pot, de Rithy Panh, présenté en Cannes Première et au cinéma le 5 juin (© Dulac Distribution) :
L’histoire vraie de journalistes français qui ont interviewé l’un des dictateurs les plus sanguinaires de notre histoire contemporaine. Malin et nécessaire.
La Pampa, d’Antoine Chevrollier, présenté à la Semaine de la critique et sans date de sortie pour l’instant (© Tandem) :
Récit personnel et très fort sur deux amis, deux ados, dont la relation est mise à mal par les habitants de leur village. Sur fond de motocross.
Armand, d’Halfdan Ullmann Tøndel, présenté à Un certain regard et sans date de sortie pour l’instant (© Tandem) :
Le retour de Renate Reinsve, la révélation de Julie (en 12 chapitres), dans ce drame scolaire en huis clos difficile, sur fond d’accusation d’abus sexuel.
Les Reines du drame, d’Alexis Langlois, présenté à la Semaine de la critique et sans date de sortie pour l’instant (© BAC Films) :
Le film le plus pop, queer, camp, drôle, jouissif et entraînant du cru 2024, qui raconte la relation entre deux stars de la chanson au fil des années.
Niki, de Céline Sallette, présenté à Un certain regard et sans date de sortie pour l’instant (© Wild Bunch) :
Première réalisation ambitieuse pour Céline Sallette qui transforme Charlotte Le Bon en Niki de Saint Phalle dans un biopic qui n’en est pas vraiment un.
Eephus, de Carson Lund, présenté à la Quinzaine des cinéastes et sans date de sortie pour l’instant :
L’ennui et l’attente font partie intégrante du baseball, et Lund l’a très bien compris et transposé à l’écran dans une comédie subtile, maline et hypnotisante.
Simón de la montaña, de Federico Luis, présenté à la Semaine de la critique et sans date de sortie pour l’instant (© Arizona Distribution) :
Un jeune homme dont les seuls amis sont une bande de personnes ayant un handicap mental décide de s’adapter à eux, et de s’approprier leur handicap pour appartenir à la bande. Bouleversant.
Ce n’est qu’un au revoir, de Guillaume Brac, présenté à l’ACID et sans date de sortie pour l’instant (© Condor) :
Le cinéaste français suit ici des terminales pendant les trois semaines avant leur bac. Pas grand-chose, mais en même temps la période la plus charnière pour des adolescents, qui se racontent dans des saynètes de vie. D’une joliesse rare.