À peine majeur, le fils de Victoria et David Beckham sort un premier livre photo dédié à ses voyages, son quotidien et sa famille. Des images loin des studios photo qui collent à ses envies artistiques.
À voir aussi sur Konbini
Au cas où on ne le croirait pas, Brooklyn Beckham a encré sa passion pour la photographie sur sa peau : une représentation à taille quasi-grandeur nature d’un appareil photo Leica. À 18 ans, le fils de David et Victoria Beckham affirme avoir trouvé sa voie. Après 14 ans de pratique intensive du football et un chemin presque tracé dans le milieu sportif, l’aîné de la fratrie Beckham intégrera à la rentrée prochaine “l’une des universités d’art et de design les plus prestigieuses de New York”, nous informe le journal britannique The Telegraph, et verra son premier livre photo sortir à la fin du mois de juin 2017.
What I see présente quelque 300 images du jeune photographe, prises au cours de ses voyages et de sa vie quotidienne, entouré de sa famille et de ses amis : “Un aperçu unique du monde à travers ses yeux”, précisent les éditeurs du livre, Penguin Random House. Cela fait maintenant 4 ans que le jeune homme s’intéresse à l’art photographique : “C’est mon père qui m’a acheté mon premier appareil photo. Je l’emmenais partout et j’ai commencé à prendre des photos.” Si de Fujifilm, il est passé à Leica, la volonté d’immortaliser ce qui l’entoure ne l’a pas quitté.
Même s’il continue de jouer au football à ses heures perdues, sa pratique artistique s’est, elle, professionnalisée. En 2016, il est aux commandes d’une campagne pour la marque anglaise Burberry, qui marque son arrivée dans le milieu. Pour la griffe, il réalise des portraits serrés en couleur et en noir et blanc de jeunes mannequins. À ceux qui critiquent sa famille et imaginent que tout lui tombe tout cuit dans le bec, il précise avoir été accepté à l’université “pour [son] travail”, et non grâce à ses parents, et aurait même reçu une bourse de la part de l’école.
Adepte de la lumière naturelle et du reportage
Bien que Brooklyn ait déjà mis un pied dans l’univers de la photographie de mode, il s’intéresse plus particulièrement au reportage : “Ces derniers temps je traîne à Camden et… je sais que c’est pas super mais je ne demande pas aux gens si je peux les prendre en photo. J’arrive directement devant eux, parce que c’est comme ça qu’on peut immortaliser une vraie émotion. Cela énerve certains.” Cet amour du réel se traduit aussi dans ses choix artistiques. Adepte de la lumière naturelle, il cite Steven Meisel comme l’un de ses photographes préférés : “Quand il utilise la lumière naturelle”, ajoute-t-il.
L’adolescent a déjà promené son appareil au cours de nombreux voyages, aux États-Unis mais aussi au Kenya ou en Islande : “J’ai adoré, les paysages étaient incroyables. C’était fou. On a appris à pêcher du saumon”, raconte-t-il à propos du pays nordique.
Mais ce ne sont pas seulement des paysages hors du commun qui peuplent les pages du livre de Brooklyn Beckham. Celui-ci prend aussi beaucoup de plaisir à photographier sa famille, notamment sa petite sœur, Harper, qu’il a la chance de voir grandir. En ce qui concerne ses proches aussi, le jeune homme se fait discret lorsqu’il les prend en photo : “Si ma mère me voit en train de la prendre, elle commence à moitié à poser et je n’aime pas trop ça.” Il semble que la tendance soit au naturel chez les célébrités s’essayant à la photographie : de l’autre côté de l’Atlantique, l’acteur Cole Sprouse plébiscite aussi la lumière naturelle et les grands espaces. On attend de voir l’avenir de ces jeunes talents.
What I see de Brooklyn Beckham est publié aux éditions Penguin.