Parmi les nombreuses adaptations de Stephen King, Dead Zone de David Cronenberg n’est certainement pas la plus connue. Pourtant, ce film basé sur l’histoire vraie du célèbre parapsychologue Peter Hurkos mérite amplement d’être vu. On y retrouve Christopher Walken dans le rôle-titre, cinq ans après avoir été révélé dans le magnifique Voyage au bout de l’enfer de Michael Cimino.
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Un film important pour Cronenberg
Il incarne un certain Johnny, professeur de littérature fou amoureux de sa fiancée Sarah. À la suite d’une virée à la fête foraine où il est pris de maux de tête dans le grand huit, l’enseignant décide de raccompagner sa promise avant de reprendre la route sous une pluie battante. Sur le chemin, il entre en collision avec un camion et reste près de cinq ans dans le coma.
À son réveil, si ses parents sont les seuls proches qui lui restent, Johnny se découvre des dons de divination qui intriguent drôlement la presse. Célébrité locale, l’accidenté devient la nouvelle attraction de sa ville et divulgue de nombreuses prédictions à qui veut l’entendre. Partagé entre les conséquences de ses années passées dans le coma et ses nouveaux pouvoirs, le héros est tiraillé dans son nouveau corps.
Ce long-métrage réalisé en 1983 marque les débuts aux États-Unis du cinéaste canadien. Après Scanners et Vidéodrome, David Cronenberg reçoit pour la première fois des fonds américains, et pas des moindres, puisqu’il est notamment financé par les productions Dino De Laurentiis. Du côté des trophées obtenus, le film a reçu le Prix de la critique au Festival international du film fantastique d’Avoriaz.
Pour les non-initiés au cinéma de David Cronenberg, c’est probablement par Dead Zone qu’il faudra commencer, l’une de ses œuvres les plus accessibles. Diffusé le 1er novembre sur Arte, Dead Zone est à revoir juste ici jusqu’au 7 novembre. Un film à ne pas manquer pour faire passer le confinement plus vite.
