Le candidat “démocrate socialiste”, fidèle à lui-même, a choisi un morceau de David Bowie pour ponctuer son discours lors du caucus de l’Iowa, le 1er février.
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Difficile de différencier un meeting politique et un concert chez les Américains : les partisans poussent des hurlements hystériques, crient des “Bernie”, des “thank you” et, parfois, même des stars de la musique s’invitent sur les estrades décorées d’immenses banderoles aux couleurs de la bannière étoilée. Lundi 1er février se tenait le caucus de l’Iowa, premier grand événement politique marquant officiellement le début du long et fastidieux processus des élections présidentielles américaines.
Tandis que les sympathisants du Parti républicain ont désigné Ted Cruz, le sénateur du Texas, vainqueur du caucus (Donald Trump est seconde position), Bernie Sanders s’adresse à ses militants pour leur annoncer que l’écart entre son adversaire à l’investiture démocrate, Hillary Clinton, et lui-même est extrêmement serré.
À la fin de ce discours, tandis que le sénateur du Vermont remercie l’Iowa et balance quelques punchlines à la gloire du pays, c’est le titre “Starman”, de David Bowie, qui résonne dans les haut-parleurs. Bernie Sanders a du goût, et ce n’est pas nouveau. Âgé de 74 ans, celui qui se présente comme un “démocrate socialiste” a déjà obtenu le soutien de plusieurs artistes tels que Neil Young, les rappeurs Lil B et Killer Mike ainsi que le groupe Vampire Weekend avec qui il a poussé la chansonnette dans l’un de ses récents rassemblements.
Les deux démocrates, ayant obtenu plusieurs fois on nombre identique de voix, ont dû être départagés en tirant à pile ou face. Cette pratique, totalement légale, a vu Hillary Clinton remporter chacun des six tirages au sort réalisés hier dans l’Iowa.
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Une ambiance de folie et des phénomènes viraux
Le caucus de l’Iowa est un moment primordial et symbolique pour la campagne présidentielle américaine. Et, parce que cela se passe en Amérique, ce genre d’événement est un show ultramédiatisé, au même titre que le Super Bowl. Sur les réseaux sociaux, les internautes s’en sont donnent à cœur joie pour commenter les instants plus ou moins marquants de cette nuit électorale et un fait anecdotique peut devenir viral sur Internet. Exemple : cet étudiant très en forme, dans le public lors du discours de l’ex-première dame, a déjà été surnommé Sticker Guy (l’homme aux stickers en français) et le hashtag #StickerGuy ou #StickerBoy lui a été dédié.
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Ces photos décrivent bien également l’enthousiasme des citoyens américains lors de ce caucus, historique pour eux :
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