Banni d’un musée, cet enfant briseur de jarre antique est finalement pardonné

Banni d’un musée, cet enfant briseur de jarre antique est finalement pardonné

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© Sb-borg/iStock/Getty Images Plus/Getty Images

L’enfant et le musée ont finalement réussi à recoller les morceaux.

La semaine dernière, Ariel Geller, un enfant âgé de quatre ans, avait malencontreusement renversé une jarre antique datant de l’âge de bronze à Haïfa, dans le Nord de l’État d’Israël. Le garçon qui aurait pu être banni du musée à cause de son geste maladroit a finalement été invité par le musée Hecht à l’occasion d’une visite guidée. Dommage pour cette jarre datant de 3 500 ans mais bonne nouvelle pour cet enfant, qui, cette fois-ci, s’est bien comporté en réparant les pots cassés – toute occasion est bonne à prendre pour un jeu de mots.

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Ariel a donc pu assister à la réparation du pot minutieusement réalisée par des restaurateur·rice·s grâce à la technologie 3D. Selon EuroNews, “Roee Shafir, l’un des experts en restauration du musée, a déclaré que les réparations seraient heureusement assez simples, car les pièces provenaient d’un seul bocal complet. Les archéologues sont souvent confrontés à la tâche plus compliquée consistant à trier des piles de tessons provenant de nombreux objets et à tenter de les assembler”. La jarre exposée depuis 35 ans dans le musée sera à nouveau visible cette semaine pour le grand public. Si vous vous demandiez comment ce petit garçon a eu accès à cette pièce antique, c’est parce que le musée avait pris la décision de ne pas mettre de barrière entre les œuvres et le public et donc, de prendre le risque d’une hypothétique casse.

Inbal Rivlin, la directrice du musée, avait tenu à rassurer les visiteur·se·s suite à cet incident, confiant au média israélien Ynet : “Le musée n’est pas un mausolée mais un lieu vivant, ouvert aux familles et accessible. Nous lançons un appel aux parents : n’ayez pas peur. Ce genre de choses arrive. Nous allons réparer la jarre et la remettre en place”, rapporte NDTV World. Bien que le musée soit résilient, la phrase de nos ancêtres “On touche avec les yeux” n’a jamais été aussi vraie. Rares sont les musées qui laissent l’opportunité d’approcher les œuvres de si près et heureusement, parce qu’on vous a déjà vus toucher la vitre d’exposition, avec vos doigts sales, là.