En mai 2021, on apprenait la défaite de Banksy dans le cadre de son procès contre l’entreprise de papeterie Full Colour Black. Le litige en question concernait une de ses œuvres majeures, représentant un singe arborant une affiche où l’on pouvait lire : “Riez maintenant, mais un jour, nous serons en charge.”
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À l’issue de cette bataille juridique, le street artiste britannique avait perdu ses droits d’auteur. Une défaite qui s’est ensuite accompagnée de deux autres, concernant ses œuvres Radar Rat et Girl with Umbrella. Dans ce verdict déclarant l’invalidité du copyright de l’artiste, l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle stipulait que la demande de Banksy était de “mauvaise foi” puisqu’il n’envisageait pas de commercialiser les images.
“Laugh now but one day we’ll be in charge”, 2002. (© Banksy Christie’s)
Cette affaire révélait la fragilité de son anonymat et ses limites concernant le code de propriété intellectuelle. Néanmoins, comme l’indique Artnet, Banksy et Pest Control Office (l’organisme qui authentifie ses œuvres) n’en démordent pas et continuent de se battre pour défendre l’honneur de l’artiste et sa légitimité d’auteur.
Sur la page d’accueil du site de Pest Control, nous pouvons lire une mise en garde contre l’utilisation abusive et à but lucratif des créations de l’artiste, évoquant l’illégalité de cet acte.
“Veuillez ne pas utiliser les images de Banksy à des fins commerciales, y compris le lancement d’une gamme de produits ou de tromper les gens en leur faisant croire que quelque chose est fabriqué ou approuvé par l’artiste quand ce n’est pas le cas… Dire que Banksy a écrit ‘le droit d’auteur est pour les perdants’ dans son livre ne vous donne pas le droit de mal interpréter son œuvre et commettre une fraude.”
Capture d’écran ( © Pest Control Office)