Après cinquante ans d’une prolifique carrière, il semblerait bien que Jimmy’s Hall soit le dernier film dirigé par Ken Loach pour le cinéma. Et au vu des premières images, le réalisateur britannique, qui s’apprête à souffler ses 78 bougies, n’a rien perdu de sa verve révolutionnaire et engagée.
Le cinéaste s’intéresse cette fois-ci à Jimmy Gralton (Barry Ward), un leader communiste irlandais du début du XXe siècle qui retourne dans son pays après dix ans passés aux Etats-Unis. Dès son retour, il décide d’ouvrir un bar dansant où les gens peuvent venir s’amuser, débattre et échanger des idées. Le lieu devient vite un espace de réunions politiques, où communistes et Eglise catholique s’affrontent, et Jimmy Gralton est finalement déporté en 1933 par les autorités de son pays.
L’année dernière dans une interview, la productrice de Ken Loach décrivait le long métrage en disant que ce serait un “drame historique avec des passages émouvants“.
Grand habitué du Festival de Cannes, le lauréat de la Palme d’Or de 2006 pour Le Vent se lève pourrait une nouvelle fois présenter son dernier film sur la croisette dans quelques semaines.
En février dernier, la carrière de Ken Loach, l’un des seuls réalisateurs à n’avoir jamais succombé à l’appel des sirènes d’Hollywood, avait été récompensé lors de la 64e Berlinale. Il y avait reçu l’Ours d’Or d’Honneur des mains du directeur du festival. Jimmy’s Hall sera en salles le 2 juillet prochain.
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