Aya Nakamura est partout. Dans nos oreilles, trois soirs de suite à Bercy en mai, pile dans la tendance 1990’s/Y2K avec son dernier clip “Baby” et dans tous les magazines. Six ans après la sortie de son premier album Journal intime et de nombreux succès, la chanteuse n’est – enfin – plus boudée des médias généralistes.
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Il ne s’agit pas là d’une remarque aigrie, M, le magazine du Monde l’admet tout de go : aux débuts d’Aya Nakamura, “bon nombre de chroniqueurs” se plaisaient à “moquer la novlangue” de l’idole au rayonnement international. Souvent qualifiée à tort de rappeuse (parce qu’elle est Noire et parce qu’elle vient de banlieue parisienne ?), la chanteuse prépare en grandes pompes la sortie de son album, le 27 janvier prochain.
Ce vendredi 20 janvier, le magazine hebdomadaire du Monde offre un beau dossier et deux couvertures à “la chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde”. Shootées par Joshua Woods, les images s’inscrivent avec force dans le travail du photographe new-yorkais qui sait donner une aura régalienne à ses modèles – qu’il s’agisse de mannequins mode (pour Chanel, Gucci, Kenneth Ize, etc.) ou de personnalités internationales telles que Lupita Nyong’o, Pharrell Williams, Steve Lacy ou Willem Dafoe.
Habillée par le styliste Ola Ebiti, Aya Nakamura jauge le public la tête haute, à moto ou cigarette aux doigts, l’air de rappeler que c’est bien les médias qui ont besoin d’elle plutôt que l’inverse.