Tandis qu’elle vit sa meilleure vie, étant actuellement en pleine tournée états-unienne, Ariana Grande vient de s’attirer les foudres d’un certain Robert Barbera. Et par “s’attirer les foudres”, on veut surtout dire que la chanteuse pop est poursuivie en justice par ce dernier, qui n’est autre qu’un paparazzi dont elle a utilisé plusieurs photos sans son approbation. Outch.
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Rembobinons jusqu’en août 2018, date à laquelle Ariana Grande a posté sur son compte Instagram un montage de deux photos d’elle côte à côte, prises en pleine rue alors qu’elle arbore un sac “Sweetener” (qui est le titre de son quatrième album, ndlr). Vous l’aurez deviné, l’auteur de ces clichés de la star n’est autre que Robert Barbera, et celui-ci ne lui a jamais cédé les droits pour un tel usage. Pire encore, le photographe assure qu’Ariana n’a même pas demandé son autorisation.
En agissant ainsi, la chanteuse a effectivement violé le code de propriété intellectuelle, lequel garantit au paparazzi le droit de copyright sur toutes les photos prises par ses soins. D’après la plainte, le photographe demande, en compensation, 25 000 dollars pour chacune des images utilisées, ou bien de récupérer les profits qu’a générés le post d’Ariana sur sa page Insta.
Ce type d’affaires est somme toute symptomatique de la facilité avec laquelle les célébrités peuvent utiliser des photos protégées qui ne leur appartiennent pas, le tout sans se soucier des droits inhérents à celles-ci. Une chose est sûre, ce ne sont pas Jennifer Lopez ou Bruno Mars qui vont prétendre le contraire.
Tout ceci est néanmoins paradoxal dans le cas d’Ariana Grande qui semble déjà très à cheval sur la notion de copyright. En mars dernier, on apprenait que la star mettait en place une décharge à signer par les photographes présents à ses concerts. Le contrat stipule que ces derniers ne peuvent prendre des photos que de ses trois premières chansons, et doivent en prime obtenir un accord écrit de la part de la chanteuse s’ils veulent les utiliser, qu’importe la raison. Thank u, next.