En plus de raconter la carrière et le génie de DJ Mehdi, la série documentaire qui lui est consacrée met en avant une partie de l’histoire du rap français. À mesure que le genre s’impose chaque jour un peu plus comme le genre musical numéro 1 en France, les œuvres sur ceux qui l’ont fait ou le font se multiplient. Mais on en veut encore plus, alors on a imaginé les documentaires sur les figures du rap français qu’on aimerait voir.
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N.B. : on a fait le choix d’artistes pour lesquels il n’existe pas de films ou de séries à ce jour sur leur histoire comme c’est déjà le cas pour IAM, NTM, la Mafia K’1 Fry ou même Jul.
Booba
En plus de 25 ans d’activité, Booba s’est imposé comme le plus grand nom du rap français en traversant les âges et les tendances. Une longévité impressionnante marquée par des albums et des titres classiques, des frasques, et des drames qui mériterait bien qu’on s’y attarde dans un long format.
Ninho
Que sait-on de Ninho à part qu’il est l’un des plus gros vendeurs en France ? On a envie d’en savoir plus sur l’artiste aux multiples certifications dont le Destin incroyable l’a amené à devenir un mastodonte du rap capable de remplir le Stade de France deux jours d’affilée.
Damso
Depuis son apparition sur l’album Nero nemesis de Booba, la cote de Damso a grimpé de manière exponentielle. Le Belge a fédéré autour de lui un public large et passionné attiré par la polyvalence, les textes souvent crus du rappeur et son processus créatif. Une success-story à raconter en utilisant un terme occulte comme titre.
Nekfeu
Le documentaire pourrait s’appeler Où est Nekfeu ? tant le rappeur se fait rare depuis des années. Sous prétexte de partir à la recherche de Ken Samaras, son nom au civil, il raconterait le renouvellement de la scène rap au début des années 2010, l’émergence de ses groupes 1995, L’entourage et le S-Crew et les succès monumentaux de ses trois albums.
Sexion d’Assaut
De la scène underground parisienne aux sommets des charts, jusqu’à la séparation, la Sexion d’Assaut a tout connu. On a envie de se (re)plonger dans l’histoire de ce collectif pléthorique en revenant sur sa genèse, les freestyles devenus légendaires, la montée en puissance jusqu’à l’apothéose, la sortie de L’école des points vitaux puis les départs en solo.
Therapy Music
Parce qu’il n’y a pas que les rappeurs qui font le rap. Derrière leur ordinateur, des producteurs de renom ont participé aux grandes heures du genre. Parmi eux, Therapy Music, dont la couleur musicale est à jamais associée au classique Or Noir et à l’avènement de la trap en France.
Animalsons
Avant Therapy Music, il y avait Animalsons. Ils ont produit quelques-uns des plus grands classiques de Booba (“Boulbi”, “Pitbull” “Destinée”…), ont accompagné l’éclosion de La Fouine et on leur doit quelques autres pépites pour Dany Dan, le classique Himalaya de Mala et une flopée d’autres placements.
Secteur Ä
Durant l’âge d’or du rap français, un collectif du Val-d’Oise a marqué le genre de son empreinte : le Secteur Ä. Sous l’égide du visionnaire Kenzy, les membres du groupe comme Doc Gynéco, Ärsenik, Passi et Stomy Bugsy du Ministère A.M.E.R., les Nèg’ Marrons ou encore Singuila enchaînent les succès, avec en point d’orgue un double concert mythique à l’Olympia en 1998.
Saian Supa Crew
Encore un collectif, mais quel collectif. Principalement connu pour son immense tube “Angela”, le Saian Supa Crew – quel nom stylé, au passage – est en réalité une écurie de groupes de rappeurs qui ont su s’imposer grâce à leur technique, leur éclectisme et la maîtrise de la scène. L’aventure ne dure que quelques années, le temps de sortir trois albums studio dont l’hommage éponyme à l’un des membres décédés, KLR.