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C’est l’un des plus grands marronniers des fêtes de fin d’année sur le territoire français et l’une des expériences les plus traumatisantes que l’on puisse vivre en tant qu’adolescent – ou jeune adulte – à l’heure de Noël. Vous approchez du sapin, vous attrapez le cadeau à votre nom et, bam, c’est un parfum Scorpio qui se trouve à l’intérieur. Vous simulez alors votre plus grand sourire, avant d’aller vous rasseoir en maudissant les astres et les rennes magiques.
Ce sentiment a un nom : “scorpioned”, ou “scorpioed”. Apparu sur les réseaux sociaux au cours de ces dernières années, il résume le sentiment de s’être fait piéger avec ce cadeau bon marché, sans grande originalité, qu’une personne vous offre innocemment (ou par simple paresse) en étant persuadé (ou pas) qu’il vous plaira. Il résume aussi l’innocente hypocrisie des cadeaux de Noël trop peu personnalisés et l’idée que vos goûts et centres d’intérêt évoluent avec les années qui passent, sans que vos proches ne s’en aperçoivent vraiment.
“C’est juste le coffret que tu trouves en supermarché partout, en général offert à l’arrache par ta tante que tu ne vois jamais”, résume un internaute. Chaque année, donc, sur Instagram ou Twitter, les hashtags #scorpied ou #scorpioned refont ainsi surface avec la même fréquence et la même déception. Ou parfois, avec la même volonté de vouloir chahuter, avec un peu de sarcasme, celui à qui vous devez offrir un présent.
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