C’est un mois chargé pour Marie-Antoinette, qui n’avait plus autant fait parler d’elle depuis au moins la Révolution française. Après avoir provoqué l’indignation des plus fragiles lors de la cérémonie d’ouverture des JO (où elle est apparue décapitée), voilà que l’archiduchesse chante l’amour lesbien sur une scène à Chicago. Ça ne va pas plaire à tout le monde, ça.
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Sous le costume de la dernière reine des Français·es, on retrouve en réalité la sensation américaine Chappell Roan, qui vit le décollage le plus stratosphérique que l’industrie musicale pop ait connu ces dernières années. Avec ses textes saphiques décomplexés, l’artiste derrière le tube “Good Luck, Babe!”, qui est également drag-queen, est montée sur scène le 31 juillet dernier à Chicago, avec une robe bouffante à corset, un maquillage victorien et une coiffure blanche en forme de chignon de l’ère régalienne. C’est aussi iconique que ça en a l’air.
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@lunarlexie oop was down within the first 20 seconds #chappellroan #femininomenon #lollapalooza #chappellroanlollapalooza @chappell roan ♬ original sound - Lexie
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Bon, la perruque n’a pas tenu longtemps, comme le montre une des vidéos ci-dessus, mais ce choix vestimentaire prouve la vision remarquable de l’artiste qui, en plus de déléguer ses premières parties à des drag-queens locales à chacun de ses shows, impose un “thème” à son public — celui de la soirée du 31 juillet étant “Chappell’s universe”.
La fameuse performance a eu lieu au Vic Theatre de Chicago dans le cadre de la série de soirées “Aftershows” du festival Lollapalooza, où la chanteuse a performé le lendemain devant une foule impressionnante qui témoigne de son énorme buzz aux États-Unis.
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Après une première date française en décembre 2023 aux Étoiles de Paris devant un peu plus de 500 personnes, la nouvelle star de la pop américaine sera de passage au Bataclan le 3 septembre prochain — vous vous en doutez, c’est archi-complet.