Aux États-Unis, la censure est une pratique courante
Ce n’est évidemment pas la première fois que les États-Unis censurent des affiches. On peut citer les seins de Rooney Mara pour le Millénium de David Fincher, Harcèlement en 1994 avec Michael Douglas et Demi Moore ou encore la géniale affiche des Lois de l’attraction, film sorti en 2002.
Mais le sexe n’est pas le seul critère “subversif” qui est visé : les autorités américaines n’apprécient pas non plus l’étalage de la violence, comme pour l’affiche de Saw 2 qui voyait deux doigts coupés participer (avec un certain humour) au titre.
Les Américains sont-ils les seuls à mettre leur veto sur des affiches qu’ils n’aiment pas ? Bien sûr que non. Il suffit de se rappeler de l’affiche de l’exposition de Jacques Tati à la Cinémathèque française, qui avait vu la célèbre pipe du cinéaste être remplacée par un moulin à vent, pour en convenir. Aussi en 2009, le film Coco avant Chanel avait dû retirer une affiche pour cause de clope entre les doigts d’Audrey Tautou.
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