5 temps forts du concert légendaire de Janet Jackson à Paris

TOGETHER AGAIN <3

5 temps forts du concert légendaire de Janet Jackson à Paris

Un concert légendaire qui célébrait plus de 40 ans de carrière pour la reine de la pop.

Janet Jackson nous a fait l’honneur de sa présence sur la scène de l’Accor Arena de Paris ce 25 septembre 2024. C’était un concert légendaire qui célébrait plus de 40 ans de carrière pour la reine de la pop. Elle a interprété ses plus grands succès et retracé sa contribution immense à la pop et au R&B depuis les années 1980. Le public était multigénérationnel et multiculturel, l’ambiance était chaleureuse, nostalgique et galvanisante, et Janet était sublime, généreuse et surréaliste sur une scénographie travaillée avec finesse et avant-gardiste. Un bon moment de communion et de retrouvailles entre la légende de la pop et son public parisien.

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#1. Les chorégraphies et le cardio de fou à 58 ans

On pourrait penser que Janet Jackson, 58 ans, aurait proposé un show moins chorégraphié, qui demande beaucoup moins de cardio, mais absolument pas. Janet Jackson a dansé tout le long pendant près de deux heures de concert et avec une énergie sans pareille. La danse était au cœur de tout et c’était très émouvant de la voir reproduire des mouvements et des chorégraphies légendaires. Elle n’a rien perdu de sa maîtrise scénique, et voir une artiste de sa stature maintenir un tel niveau d’intensité à presque 60 ans et après plus de quatre décennies de carrière, c’est totalement stupéfiant mais surtout très inspirant. Si on doit retenir deux moments chorégraphiques qui nous ont provoqué une montée de larmes (et il y en a eu plein), ce serait la reproduction d'”If”, parce que c’est impressionnant de voir que le niveau est resté le même depuis sa performance aux VMA en 1993, et, bien sûr, l’interprétation de “Scream” durant laquelle Janet était totalement habitée par la présence spirituelle de son frère Michael Jackson.

#2. Des bops comme s’il en pleuvait

On en a déjà cité pas mal, mais on peut continuer toute la journée, voire toute la nuit si le cœur nous en dit : “No Sleeep”, “Feedback”, “Rhythm Nation”, “What Have You Done For Me Lately”… Janet Jackson a un catalogue de bangers ultra solide aux inspirations variées, qui s’enchaînent au fil des actes de manière ultra fluide, permettant de varier les émotions, nous laissant tantôt furibonds et intenses, tantôt vulnérables et à fleur de peau. Même si danser avec les larmes aux yeux, c’est un mood qu’on aime plutôt bien.

#3. Les s/o à la nouvelle génération

Janet Jackson a laissé une place très privilégiée à la nouvelle génération d’artistes qui s’inspirent de sa musique durant son spectacle. On a vécu le remix de KAYTRANADA sur “If”, le remix de “Nasty” de Tinashe sur son propre morceau intitulé “Nasty”, ainsi que les voix additionnelles de Kendrick Lamar sur “Any Time, Any Place”, une chanson qu’il avait samplée sur son titre “Poetic Justice” en 2012.

#4. Les changements de tenue

Janet Jackson a changé de tenue cinq fois au cours de son concert, sublimant chaque transition avec des costumes qui représentaient parfaitement ses différentes époques musicales. Chaque look semblait conçu pour rendre hommage aux étapes marquantes de sa carrière, capturant l’essence de ses styles emblématiques tout en s’adaptant à l’évolution de sa musique à travers les décennies. Gros coup de cœur particulier pour la combi costard-cravate 100 % pailletée.

#5. La clôture du show sur “Together Again”

Le 15 septembre 2024, soit deux semaines avant de se représenter à l’Accor Arena de Paris, Janet Jackson a perdu son grand frère Tito Jackson, décédé d’un arrêt cardiaque à l’âge de 70 ans. Pour clôturer son spectacle, elle a dédié “Together Again” à Tito, mais également à Michael Jackson et à son père Joe Jackson, décédé en 2018. Pendant qu’elle chantait, des photos d’elle et des hommes de sa vie qu’elle a perdus étaient projetées juste au-dessus d’elle.

Mention spéciale à Wyclef Jean en première partie

À 54 balais, le membre des Fugees sait tout faire : chanter, rapper, jouer de la guitare comme personne (ah, ce moment sur “Maria Maria”… les frissons, avec ou sans clin d’œil à la reprise de DJ Khaled dans “Wild Thoughts”). Et le boug s’offre même un petit bain de foule puis un salto afin de laisser la place à notre Nasty Queen favorite. Ces deux-là nous adoptent quand ils le veulent, finalement.