120 ans de cinéma résumé en 7 minutes et 300 films, c’est le pari réussi d’un jeune étudiant en cinéma français. Des frères Lumière à The Dark Knight Rises, il n’y a finalement qu’un pas.
Un train qui arrive en gare, une Sortie des usines, du noir et blanc, du muet, Charlie Chaplin, la fameuse poussette du Cuirassé Potemkine, Metropolis, La Belle et la bête ou le discours du Dictateur. Ça, ce n’est que la première partie d’une longue série de films rassemblés dans une vidéo qui tente le difficile exercice de résumer l’histoire du cinéma à l’occasion de ses 120 ans et de l’anniversaire du Cinématographe des frères Lumière. C’était le 19 mars 1895, dans une rue de Lyon.
Derrière cet essai, Joris Faucon Grimaud, un étudiant en cinéma passionné par le septième art à ses heures perdues. Des heures, il a d’ailleurs dû en passer plus de 30 pour élaborer ce mashup qui traverse des décennies de pellicules, comptabilisant au total plus de 300 productions en seulement 7 minutes.
Comme il nous explique, voilà comment il a réalisé sa sélection :
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Je me suis aidé de livres comme 1001 Movies You Must See Before You Die de Jay Schneider ou de tops comme celui de IMDb. Parfois, la sélection s’est faite naturellement en fonction de mes goûts comme pour le moment consacré aux films d’animation ou certains films comme Watchmen.
Dans 120 Years of Cinema, on peut déceler cinq grandes parties rythmées par autant de titres musicaux. Le premier, vous l’aurez reconnu, provient d’une composition de Clint Mansell pour le film The Fountain de Darren Aronofsky alors que le muet laisse place au cinéma parlant. La musique de Terence Blanchard introduit la couleur, Marilyn Monroe, les débuts de Stanley Kubrick, la Nouvelle Vague ou encore Alfred Hitchcock et Martin Scorsese.
Ennio Morricone prend le relai avec un cinéma fait de pistolets et de chapeaux, entre Sergio Leone et Quentin Tarantino. Avec “To Die For” de Hans Zimmer, Joris Faucon Grimaud n’oublie pas un sacré pan du septième art, celui de l’animation : qu’il soit hollywoodien ou japonais, du Roi Lion à Tim Burton en passant par Pixar et Hayao Miyazaki.
Enfin, une dernière partie avec “Tetra” de Sebastian retourne sur un cinéma d’action qui a nourri les années 80, 90 puis les oughties : Fight Club, Reservoir Dogs, Pulp Fiction, Las Vegas Parano, Matrix, le renouveau des super-héros (X-Men, Spider-Man, Avengers), la présence indiscutable de James Bond, le retour de Star Wars, la franchise Harry Potter, l’horrifique Shining, le virtuel 300, la révolution 3D Avatar ou encore la trilogie Batman de Christopher Nolan, sans oublier La Haine ou Forrest Gump.