Orages conjugaux à l’horizon ! Pour sa nouvelle production originale dévoilée le 11 novembre sur sa plateforme SVOD, Amazon prend à bras-le-corps le sujet très contemporain, très discuté, de la fidélité amoureuse. Le principe “pour toi à la vie, à la mort” fonctionne-t-il sur la durée ? Afin de cultiver une relation, peut-on (doit-on) fermer les yeux sur les écarts d’un soir ? Les passions d’à côté ?
Mammals apporte des éclairages sur ces questionnements brûlants, à travers la mise en scène de plusieurs tempêtes maritales. En basculant tantôt vers le registre tragique, tantôt vers celui de l’humour noir. Et à travers une unique saison de 6 épisodes d’une vingtaine de minutes chacun. Uniquement sur Prime Video.
Et ils vécurent heureux…
“Si l’amour est impossible, nous devons croire à l’impossible, nous devons croire à la magie”. Whaouuu. Ambiance hyper fleur bleue, lorsque Jamie (James Corden) et Amandine (Melia Kreiling) balancent conjointement cette phrase dans un élan de complicité amoureuse. À croire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes dans leur couple.
De fait, Mammals s’ouvre sur un tableau conjugal assez idyllique. Monsieur, chef de cuisine, gravit les échelons professionnels et – joie, bonheur –, Madame est tombée enceinte. L’occasion d’une escapade entre tourtereaux bien guimauve comme il faut.
Sauf que l’idylle façon Disney tourne court. Amandine fait une fausse couche, et, lorsque son compagnon lui emprunte son téléphone pour annoncer aux proches la triste nouvelle, il découvre le pot aux roses : sa femme le trompe.
Monogamie : un modèle prêt à imploser ?
Le ciel tombe sur la tête du pauvre Jamie. Qui, quand, comment, pourquoi ? Une foule de questions l’assaillent, mais aucune réponse à l’horizon. Le malheureux se livre alors à Colin, le mari de sa sœur Lue. Lequel traverse lui-même une sévère zone de turbulences maritales.
Chacun des personnages va sonder les profondeurs de son sentiment amoureux. Ses rouages, ses trucages. La difficile cohabitation d’une passion avec le couple (l’objectif professionnel de Jamie, le goût pour le violon d’Amandine), les périls de l’extra-conjugalité, la volatilité du désir… Des sujets qui entraîneront certains personnages vers des rivages imaginaires teintés de surréalisme. Et dressent un portrait fidèle de la remise en question moderne des modèles “traditionnels” du couple monogame. L’amour pour les nuls mouture premier quart du XXIe siècle, quoi. Haut les cœurs !