Ces 5 choses que vous devez savoir sur la course mythique des 24 h du Mans.

Ces 5 choses que vous devez savoir sur la course mythique des 24 h du Mans.

Alors que le documentaire "Le Mans : Tout pour la course" déboule sur Prime, focus sur l’histoire de cette compétition iconique.

Ouf. Après une 88e édition organisée en huis clos l’an dernier, les 24 h du Mans devraient être ouvertes aux friands de grande vitesse en 2021. Exceptionnellement, le top départ de la plus célèbre course automobile du monde aura lieu le 21 août plutôt qu’en juin. Un report destiné à “se donner toutes les chances d’accueillir du public” dans le contexte de la crise du Covid, selon les organisateurs.

Sans doute moins festives qu’à l’accoutumée cette année, les 24 h du Mans, qui ont regroupé jusqu’à 450 000 spectateurs physiques en 1969 et 380 millions de téléspectateurs en 2011, n’en resteront pas moins un rendez-vous incontournable. Voici notre top des infos à connaître sur cet événement, légende parmi les légendes du monde sportif.

Une course d’abord destinée aux voitures de tourisme

Les 24 h du Mans n’ont pas toujours mis en scène des bolides arborant les armoiries des plus célèbres constructeurs d’autos sportives, tant s’en faut. À l’origine la course s’adressait aux voitures de… tourisme. L’objectif ? Offrir aux marques l’opportunité de prouver la fiabilité de leurs véhicules en les inscrivant sur un concours d’endurance où chaque auto devait parcourir, pour être classée, 78 tours minimum en 24 h sur un circuit de 17,262 km. La première édition de l’événement a eu lieu en 1923 – une époque où rouler toute une nuit sans panne relevait déjà de l’exploit. C’est dire.

Un départ… à pied !

Pour bénéficier d’un maximum de visibilité, les 24 h du Mans se déroulent traditionnellement à la mi-juin, où les jours sont les plus longs, sur un circuit de la Sarthe. Autre particularité de la compétition : de 1925 à 1969, le départ “type Mans” en épi impliquait que chaque participant rejoigne à pied son véhicule avant de démarrer. Pour gagner de précieuses secondes, beaucoup couraient et peu attachaient leur ceinture. Une pratique risquée contre laquelle s’est érigé en 1969 une légende de formule 1, Jacky Ickss, en choisissant de marcher plutôt que de s’élancer vers sa Ford GT 40, avant de serrer soigneusement son harnais. Puis de remporter la course haut la main. L’an suivant, la procédure de lancement était enfin modifiée pour que chaque pilote soit déjà dans son véhicule au moment du départ.

Les compétiteurs foncent tête baissée pour rejoindre leurs bolides

Précieux laboratoire d’innovation technologique

Pour remporter une course d’endurance, il est nécessaire d’avoir des équipements de pointe. Ça, les constructeurs automobiles l’ont bien compris. Aussi les 24 h du Mans sont-elles rapidement devenues l’occasion de mettre à l’épreuve des outils inédits. En 1926 par exemple, la marque Lorraine-Dietrich s’est illustrée en incorporant de nouveaux éclairages à ses véhicules : les premiers feux antibrouillard de l’histoire. Frein à disque, pneu à carcasse radiale, phares à LEDs sont quelques-unes des autres inventions testées durant la course. Et ça n’est pas fini. La “mission H24” ambitionne de faire rouler une voiture 100 % décarbonatée grâce à un fonctionnement à l’hydrogène lors de l’édition 2024 de la compétition. On n’arrête pas le progrès.

Un 405 km/h record tronqué par Peugeot

En 1988, sur l’emblématique ligne droite des Hunaudières, un homme crée l’exploit. Mains agrippées au volant, regard braqué sur la piste, Roger Dorchy parvient à pousser sa WM-Peugeot jusqu’à 405 km/h. Enfin, pas tout à fait. En réalité ce conducteur a été chronométré à 416 km/h, mais la marque Peugeot, sautant sur l’occasion pour s’offrir un coup de com’ du tonnerre, a demandé que le chiffre de 405 soit retenu. Histoire de donner une visibilité à la sortie de la Peugeot (on vous le donne en mille…) 405. À ce jour, le record du pilote français n’a jamais été dépassé sur ce circuit. Cocorico !

La genèse des douches de champagne

C’est l’une des plus célèbres traditions du monde automobile. Au terme de leur course, les membres du podium secouent une bouteille de champagne afin d’en arroser généreusement l’assemblée. Cette coutume provient d’une erreur : lors des 24 h du Mans de 1966, des responsables oublient de mettre au frais le champagne réservé aux vainqueurs. Sous la chaleur estivale, les bouchons sautent. Amusé par l’accident, le pilote américain Dan Gurney a décidé, le premier, d’ouvrir une bouteille agitée par ses soins afin de célébrer la victoire qu’il avait offerte à Ford l’année suivante.

Dan Gurney donne naissance à la tradition de la douche de champagne

Envie d’en apprendre plus sur les 24 h du Mans ?

Machine à rêves, la course a inspiré plusieurs films dont Le Mans, porté par un Steve McQueen au sommet de son art, ou, plus récemment Le Mans 66. Sorti en 2019, ce long métrage signé James Mangold retrace l’histoire de la rivalité entre l’écurie Ford, et celle de Ferrari. Si vous souhaitez quitter les rivages de la fiction pour vous plonger dans une production documentaire, direction Prime Video, afin de découvrir la première saison de la série Le Mans : Tout pour la course. Frisson garanti.

https://www.youtube.com/watch?v=JY2Y7e3c2xs&ab_channel=AmazonPrimeVideoIndia