Tic, tac, tic, tac. J -15 avant l’ouverture officielle des Jeux Olympiques. “Tout vient à point pour qui sait attendre”, rappelle le dicton. Pas faux, mais encore faut-il avoir de quoi s’occuper. Afin de se préparer à l’arrivée de l’évènement sportif de l’année dans les meilleures conditions possibles, on a déniché pour vous la crème de la crème, en matière de documentaires liés aux JO. Histoire de se mettre en bouche, quoi. Florilège.
1. L’ascension de Sarah, la combattante
Ça, c’est du chiffre de warrior. 265 combats, 10 titres de championne de France, et un de championne du monde en 2008. Pendant plus de 10 ans, la caméra de Cédric Balaguier s’est baladée aux côtés de la boxeuse hors norme qu’est Sarah Ourahmoune, aujourd’hui retraitée de la compet’ et vice-Présidente de la Fédération française de boxe. Depuis son premier ring à Aubervilliers jusqu’à la consécration des JO de Rio de 2016 dont elle ressortira médaillée d’argent, le documentaire retrace l’épreuve de la compétition professionnelle. Les doutes, l’acharnement. La célébration aussi – et surtout. Inspirant.
2. Se remettre d’une blessure avant les JO : la mission contre la montre de Pau Gasol
C’est la hantise de tous les athlètes. Pau Gasol, basketeur espagnol ayant rejoint le club so select de la NBA, a 38 ans lorsqu’il est victime d’une fracture de l’os naviculaire gauche, en 2018. Une très, très, vilaine blessure. À cet âge-ci, et avec un coup dur pareil, la plupart des joueurs auraient rangé le maillot. Après tout, il faut bien faire ses adieux au terrain un jour. Mais au regard de Pau Gaso, ce jour n’était pas encore arrivé. Entre moments d’intimité et séquences sportives de haute volée, Pau Gasol, destination basket suit au plus près la longue rééducation de l’athlète en vue d’une participation aux Jeux Olympiques de Tokyo de 2020. Mission impossible, vous avez dit ?
3. La santé mentale des athlètes n’a plus à être un tabou, clame Strong
On les pense sur-humains. D’un moral en béton, d’une discipline de fer. Mais les sportifs professionnels ont, eux aussi, leur spleen. Strong, aussi fort que fragile, aborde frontalement la dépression, le challenge des JO, l’ennui de la retraite, l’épreuve de l’alcoolisme. Ce, aux côtés d’icônes du sport français de la stature du nageur Camille Lacourt, ou de l’escrimeuse Ysaora Thibus. Tour à tour, ces vedettes évoquent “l’envers du décor”. Car derrière les sourires de façade et les exultations filmées il y a, parfois, une descente aux enfers. “Est-ce-que le sport de haut niveau, c’est souffrir ?”, interroge par exemple Perrine Laffont, 5 fois championne du monde de ski acrobatique et femme la plus titrée de sa discipline, au moment d’évoquer son down, après le sacre olympique de 2018. Des confidences encore trop rares dans les sphères de la compétition de haut niveau, courageusement dévoilées à travers un documentaire à mettre sous les yeux de tous les sportifs. Qu’ils se préparent aux JO, ou non.