Oh bordel. Préparez le plaid, la tisane, les enchiladas (pourquoi pas ?) car aujourd’hui est un grand jour. Celui de la diffusion du premier épisode de la très, très, attendue série The Last of Us, inspirée de la franchise vidéoludique du même nom. Un vrai soulagement, côté fans. Car l’inquiétude était grande parmi les rangs des dézingueurs d’infectés, alors que le show, diffusé sur HBO côté États-Unis à partir du 15 janvier, n’avait aucun distributeur légal officiel dans l’Hexagone jusqu’à… La semaine dernière.
Fin du suspense, fin du sang d’encre : c’est Prime Video qui diffusera en US+24 et à rythme hebdomadaire les 9 épisodes de l’épopée post-apocalyptique de Joël et Ellie. Rencontres sanguinaires, trahisons à la chaîne, poursuite acharnée d’un avenir meilleur… Autant d’éléments qui tissent la toile de fond de “la meilleure adaptation d’un jeu vidéo jamais réalisée”, selon la formule du média spécialisé Empire, qui fait partie des rares veinards a avoir jeté un œil sur la série en avant-première. De quoi mettre la bave aux lèvres, non ?
Du sang, de l’aventure et des larmes pour la résurrection d’un duo cultissime
Dans un univers dystopique, une humanité réduite en lambeaux tente péniblement d’assurer sa survie. Il y a la corruption, la faim, la violence. Surtout, il y a ce mystérieux virus. Celui qui transforme en zombie tumescent chaque contaminé, et pourrait bien réduire notre espèce à l’extinction. À moins que… Oui, à moins que des survivants ne parviennent à révéler au monde un antidote. Contre survivants patibulaires et monstres abominables, c’est dans cette quête désespérée que se lance Joël, un quadragénaire désabusé, aux côtés d’Ellie. Une ado téméraire ayant miraculeusement survécu à la morsure d’un infecté…
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Bien connue des joueurs de console, l’histoire est celle de The Last of Us (2013). L’une des plus grandes claques vidéoludiques de la décennie passée qui a trouvé une glorieuse postérité dans un second opus paru en 2020, lui aussi acclamé. Sans surprise, les showrunners de la série adaptée, Neil Druckmann (père de l’univers du jeu vidéo) et Craig Mazin (créateur de Chernobyl), ont repris les grandes lignes de ce triomphe du gaming pour concocter l’intrigue d’une série noire qui se devait d’être à la hauteur de ses illustres origines.
C’est en live action, donc, que l’on retrouve Pedro Pascal et Bella Ramsey dans les rôles de Joël et Ellie. Ce tandem format père-fille se lance dans une Odyssée aux allures de mission suicide, à travers les étendues d’une Amérique noyée dans l’horreur où la nature prend sauvagement le pas sur les civilisations d’antan. Agrippés au fol espoir de la découverte d’un remède qui changerait la face du monde, les voilà qui courent, luttent et aiment au gré d’une aventure de chaque instant jonglant entre le drame et l’horreur. Et qui laisse présager aux spectateurs français une énorme gifle, si l’on en croit la pluie de critiques dithyrambiques qui sont d’ores et déjà tombée en déluge outre-Atlantique.
“Un exploit”, “une des meilleures série de 2023″…
Côté Digital Spy on salue sans ambages “l’une des meilleures séries de l’année”, tandis que The Beat loue “une adaptation loyale, fidèle à son modèle”. Et à Flickering Myth de renchérir : “la série vous brisera le coeur en un million de morceaux, même si vous n’avez jamais joué au jeu. L’une des oeuvres les plus couronnées du jeu vidéo parvient à renouveler l’exploit dans le domaine du streaming”. Pfiouuuuu. Si c’est pas de la louange, ça.
Avec des retours pareils, Prime Video débute 2023 en s’offrant ce qui s’annonce déjà comme l’un des incontournable de l’année. Et ça n’est pas tout. Au début du mois, le service SVOD d’Amazon a déclenché un séisme annonçant le lancement du “Pass Warner”. Une nouvelle option payante qui permettra d’accéder à l’ensemble du catalogue HBO, ainsi qu’aux 12 chaînes de Warner Bros. Discovery. Autrement dit, Games of Thrones, The Wire … Tout ça sera à portée de clic via le pass. Le prix de ce sésame audiovisuel ? Mystère. Mais soyez rassurés : pas besoin d’y souscrire pour mater The Last of Us. Alors à vos écrans ! On sait pas vous, mais nous, on a déjà la larme à l’œil.
Ellie, Joël, on est ensemble. Jusqu’à la fin.
