Alien, infecté, clown vampire… Aux griffes de quelle monstruosité du ciné la mort serait-elle la plus douce ?

SOS

Alien, infecté, clown vampire… Aux griffes de quelle monstruosité du ciné la mort serait-elle la plus douce ?

On va souscrire à l'option la moins brutale, merci.

Imaginez. Vous rentrez chez vous tranquillement, tournez la poignée de votre porte, entrez dans votre salon et… Vous retrouvez nez à nez avec une brochette d’antagonistes infernaux, tout droit sorti des horrors movies les plus cultes. On parle d’une équipe à la stature Champions League, là. Avec de l’Alien, du Michael Myers, des infectés de Last of Us et tutti quanti.

Ces infâmes sont là, à squatter le canap’. Et malheureusement, ils n’ont pas prévu de taper une session jam, mais plutôt de vous faire la peau. Par bonheur – si on ose dire – l’un d’eux, plus magnanime que les autres, vous offre un choix. Celui de choisir laquelle de ces hideurs réglera votre sort. Alors, une préférence ? Nous on a déjà étudié la question, au cas par cas.

1. L’infecté

Il est là, à baver sur votre moquette en attendant de vous sauter à la gorge, le bougre. Clairement, les souvenirs encore frais des massacres perpétrés par ces horreurs dans Last of Us laisse craindre le pire. Une trucidation barbare, animale. Ces choses-là pourraient-elles au moins vous faire la grâce d’attaquer la gorge, histoire que ce soit vite plié ? Pas sûr. Elle pourrait commencer par les jambes, puis le pied… Allez savoir dans quel ordre ce zombie organise l’entrée, plat, dessert. Ça ne présage rien de bon.

2. Michael Myers

L’un des forcenés les plus emblématiques des slashers movies, s’étant distingué par des apparitions pour le moins “remarquées” dans 12 des 13 volets de la franchise Halloween. Le type est connu pour avoir tué sa sœur à l’âge de 6 ans, s’être échappé d’un hôpital psychiatrique à 15, puis enchaîné les massacres depuis. À l’arme blanche, de préférence. Celui qu’on appelle le “croque-mitaine” ne parle pas, n’exprime aucune émotion et son psychiatre lui-même voit plus en lui une entité maléfique qu’un humain. Il est déjà dans votre cuisine, à aiguiser le couteau à pain qui vous fera passer un très, très sale quart d’heure – penchant sadique oblige. À fuir, évidemment.

3. Le T-Rex de Jurassic Park

Comment a-t-il réussi à se faufiler dans vos 30 m2, celui-là ? Pas le temps d’y réfléchir. Faites plutôt un point sur vos connaissance en matière de dino’. Voyons voir… Le T-Rex est carnivore (mince), agressif (aïe) et sa mâchoire a une puissance de pression de 6 tonnes. En gros, il pourrait broyer une voiture de sa soixantaine de dents, si l’envie lui en prenait. Catastrophe ? Pas sûr. Avec un engin pareil, l’animal ne ferait – littéralement – qu’une bouchée de vous. Ce qui est une perspective plutôt séduisante, dans la mesure où l’agonie serait hyper expéditive. Avec un peu de chance, vous ne sentiriez rien. Ou presque.

4. Prédator

Forcément, la fête n’aurait pas été folle sans la créature à mandibule qui a successivement mit la misère à Arnold Schwarzenegger, Danny Glover, Adrien Brody, Boyd Holbrook et Amber Midthunter. Avec ses armes lasers, ses griffes acérées et son expertise en matière de mise à mort, le “predator” apparaît comme le candidat rêvé pour un assassinat chirurgical. Propre, sans bavure – exit ce vilain côté “torture” qu’on aimerait esquiver, quoi. À moins que… Oui, à moins que le chasseur extra-terrestre ne décide de faire mumuse. À tout hasard, en vous enfermant dans une arène, pour vous livrer en pâture à sa proie favorite : l’Alien.

5. Alien

Quand on parle du loup. La voilée, la bête légendaire née de l’esprit du plasticien H.R. Giger, qui grimpe à vos murs et ouvre déjà doucement, tout doucement, sa gueule. Si vous êtes familier de la saga amorcée par Ridley Scott, vous savez déjà ce qui vous attend. Une “mini-bouche” (tout est relatif) va vous perforer de part en part. À moins que ce ne soit le stade larvaire du xénomorphe qui soit venu vous rendre visite ? Auquel cas, le facehugger, sorte d’araignée couleur chair, introduira dans votre bouche un chestburster. Soit l’embryon du xénomorphe qui “naîtra” en déchirant votre abdomen. Gore, et douloureux.

Récap’ : la Palme d’or de la plus expéditive des abominations est décernée à…

L’infecté. Alors oui, ceux qui ont eu le malheur d’être touché par le cordyceps ont un bien déplaisant aspect, personne n’ira dire le contraire. Mais primo, face à ce zombie d’un genre nouveau, vous n’avez pas à craindre de subir un martyr. L’affaire sera réglée en 2-3 minutes, grand maximum là où un serial killer à la Myers pourrait étaler ses barbaries sur plusieurs jours. Même combat pour le Prédator – qui sait quand il sera lassé de vous voir souffrir ? Vous vous épargnez, aussi, la pénible “gestation” de l’Alien. Jackpot, quoi.

On nous rétorquera qu’avec un dinosaure, ou l’Alien au stade adulte, la sentence serait aussi sommaire. C’est vrai. Mais là où l’infecté tient son joker, c’est dans sa capacité à faire de vous… Un être nouveau. Eh oui. Le zombie ne vous tue pas vraiment, il vous contamine. Nuance majeure. Après tout, qui peut dire que la vie d’infecté ne vaut pas d’être vécue ? Personne. Peut-être les zombies peuvent-ils communiquer, s’amuser – voire s’aimer, soyons fous. Nous, on a envie d’y croire.