Derrière le glam’ des hits parade et des couvertures de magazines qui sont-elles, au fond, ces vedettes qui nous font tour à tour danser, pleurer, et chanter à tue-tête ? Voilà la question qui agite les fans que nous sommes, et à à laquelle Prime Video entend bien apporter son lot de réponses, à travers un catalogue accueillant une ribambelle de docu axés “vie cachée” des stars d’antan, et d’aujourd’hui. Entre révélation intimistes, et investigations évoquant les mystérieuses circonstances de décès prématurés, plein phare sur les facettes méconnues de nos célébrités.
1. Dre, Snoop Dog, 2Pac… Tous coupables ?
Au cas où quelqu’un aurait un doute, le docu Welcome to Death Row tranche le débat : non, définitivement non, ces emblèmes du gangsta rap n’avaient rien d’enfant de communion. Primo, le label du trio d’alors a été crée sous perfusion d’argent sale venu de milieu mafieux, puis piloté par Suge Knight. Un caïd affilié au gang des Bloods, et réputé pour avoir trempé dans un paquet d’affaires plus crapuleuses les unes que les autres. Voilà, voilà. Niveau ambiance au studio ça se pose là. Passons maintenant aux parcours individuels de nos “stars”. Que les images virales de Snoop Dogg en “papy cool” des JO de Paris ne fassent pas oublier le passé trouble du personnage : comme le relate Welcome to Death Row, le rappeur est inculpé pour complicité de meurtre en 1993 avant d’être acquitté pour légitime défense. La même année, une fan de Tupac Shakur dépose plainte pour agression sexuelle : le rappeur est accusé de lui avoir imposé un viol groupé. 2Pac est reconnu coupable et condamné à un an et demi de prison au terme d’un procès dont il dira : “Ceci est par rapport à mon image. (…) Les médias m’ont construit et me détruisent aujourd’hui “.
2. Sur les traces de Michael Jackson
Souvenez-vous. C’est l’un des séismes les plus retentissants que la pop culture ai connu : en 2005, le chanteur devait se défendre d’accusations de pédophilie face à des juges. Le jury l’acquitte de dix chefs d’inculpation passibles de vingt années de taule, mais l’image du musicien vedette n’en reste pas moins à jamais entachée. Michael Jackson : à la poursuite de la vérité revient sur cette bataille juridique, ainsi que sur les coulisses des négociation menées à l’amiable dans le cadre d’une première plainte déposée en 1993 pour attouchements sur mineur. Sur près d’une heure, le documentaire exhume des images d’archives, re-contextualise, tend le micro aux proches du musicien. Mais aussi à d’anciens employés, et plusieurs journalistes ayant couverts ces scandales. Autant de prises de paroles qui offrent un précieux éclairage sur un mystère qui planera, sans doute à jamais, sur le souvenir de la superstar.
3. Comment Jim Morrison s’est-il éteint ?
La question a taraudé des milliers de fans, et continue de nourrir le mythe. La preuve avec Jim Morrison, derniers jours à Paris qui, à la manière d’un road trip policier, retrace les ultimes mois d’errance qui ont précédé la mort de l’icône des Doors. Pour rappel : après avoir, selon certains, tenté de “saborder” son groupe en empilant des conneries du genre proposer au public de montrer son pénis – ce qui lui vaudra d’être condamné pour “outrage aux bonnes moeurs” -, Morrison quitte son Los Angeles chéri, et se taille à Paris. L’idée ? Mettre la pédale douce, en s’éloignant une bonne fois pour toutes des stup’, et de l’alcool. Mais tout ne se passe pas comme prévu. Arrivé dans la capitale, Jim Morrison sombre toujours un peu plus dans ses travers et rejoint le tristement célèbre “club des 27” en 1971. L’interprète de l’inoubliable Light my Fire est retrouvée inerte, immergé dans l’eau de sa baignoire. La nouvelle alimente de curieux fantasmes. Comme le relate le docu, certains songent très sérieusement à un complot de la CIA, tandis que d’autres soupçonnent un “faux décès”, orchestré par Morrison himself pour disparaître des radars. La piste privilégiée par les faits pointe cependant vers une direction, autrement moins rocambolesque : le décès prématuré du musicien, d’abord interprété par les autorités comme la conséquence d’un arrêt cardiaque, serait en réalité lié à une overdose d’héroïne. À moins que… ?
4. Non, la dépression n’a pas eu la peau de Cudi
Pourtant il s’en est fallu de peu, à croire A Man Named Scott. On connaissait le terrain dépressif de “Kid” à travers ses textes, mais ce documentaire offre un nouvel éclairage sur le sujet. Le compositeur de génie aux pensées suicidaires, qui a toujours présenté sa musique comme une “thérapie”, y explique qu’après être passé par un centre de désintoxication en 2016, il comptait mettre en pause sa carrière. C’était sans compter sur son pote et collaborateur de longue date, Kanye West, qui le pousse à taffer sur un projet commun avec lui. Le résultat ? Kids See Ghosts (2018). Un album aux notes mélancoliques dont la création aurait permit à Cudi de “ne pas replonger”, selon ses dires. Bien vu, Ye.
5. D’enfant prodige à coqueluche de générations entières : “l’épopée” Dion
Clôturons sur une note douce. Dans la série Divas hebergée par Prime Video, on demande… Céline ! L’épisode consacré au parcours (forcément) hors normes de notre vedette canadienne revient, pas à pas, sur ce qui a fait de la chanteuse la vedette qu’elle est. Il y a d’abord cette naissance, parmi une famille de quatorze (!) frères et sœurs dont elle est la cadette. Puis l’expérience de la scène dès ses plus jeunes années, et la rencontre avec celui qui allait devenir à la fois son manager et compagnon de vie, René. À l’appui de documents d’archives et d’interventions de proches, le documentaire explore à fond cette relation qui a porté la chanteuse sur scène, comme dans la vie privée. Émouvant.