La question est souvent fatidique au moment de choisir son vin : rouge, blanc ou rosé ? Au-delà des couleurs, la technique ultime pour être sûr de ne pas se tromper reste quand même de sélectionner un vin AOC*, garant d’un savoir-faire et d’une qualité constants. Pour y voir plus clair et vous aider à choisir, Konbini & l’AOC Côtes du Rhône vous ont concocté une map sous deux angles : historique et aromatique… Focus sur 9 « Villages » !
Les Côtes du Rhône, on peut en produire sur 171 communes, on peut utiliser 23 cépages et il en existe en Rouge, Blanc et Rosé !
Parmi ces 171 communes, certaines zones géographiques sont remarquables, parce qu’elles présentent un terroir particulier (un climat, des sols, un savoir-faire). Dans les Côtes du Rhône on appelle ça des « Villages », et les plus emblématiques sont nommés sur les étiquettes. Il y en 21 au total.
Si nos clochers pouvaient parler, ils raconteraient sûrement l’acharnement de nos vignerons pour faire reconnaître la qualité de leur travail. Dans chacun des 21 villages qui ont le privilège d’afficher fièrement leur nom sur les bouteilles de Côtes du Rhône, des femmes et des hommes se sont imposés un cahier des charges des plus strict pour tirer le meilleur de leur terroir particulier. En réduisant les rendements de la vigne et en faisant perdurer des pratiques de culture et de vinification ancestrales, ils continuent de faire de leurs exigences un label de qualité. Ils s’appellent Vaison-la-Romaine, Visan, ou Séguret,… et leurs histoires, c’est à votre palais qu’ils les raconteront le mieux.
PLAN DE DIEU
Les premières traces de l’histoire viticole de cette région nous ramènent au Moyen Âge vers le XIVème siècle. Au cœur de la garrigue, à 110 mètres d’altitude et sur un sol peu propice, les vignobles produisent peu. À la merci des bandits, ils en remettent leur âme à Dieu.
VISAN
L’histoire viticole de cette région nous emporte à l’époque gallo-romaine vers le IIIème siècle, où elle a un temps été la propriété des Templiers, avant de devenir une terre papale. Lavande, truffes, pin d’Alep… bienvenue dans l’Enclave des Papes !
LAUDUN
C’est ici, en plein dans le Camp de César laissé par les Romains, que les premières vignes ont vu le jour à Laudun. D’après les historiens, les premiers plants de vigne auraient directement poussé près des murs de cette ancienne place forte servant à surveiller le Rhône.
SABLET
Il n’y a aucun piège sur le nom : Sablet est littéralement construit sur une butte sablonneuse. Et dire que le vignoble, initié par les Comtes de Toulouse, avait été anéanti à la fin du XIXème siècle par une maladie provoquée par des insectes, le phylloxéra.
SÉGURET
Adossé à une colline, l’accès à Séguret se mérite mais le jeu en vaut la chandelle, et pour cause, c’est l’un des “Plus beaux villages de France”. Une altitude qui permet au vignoble d’amener une diversité dans l’évolution des maturités. L’autre particularité qui fait la renommée de ce village date de 1685, puisque c’est cette année-là, à Séguret, qu’une femme a pour la première fois été placée à la tête d’une confrérie de vignerons.
VALRÉAS
Valréas a été la capitale de l’Enclave des Papes, et pour cause, c’est le Pape Jean XXII lui-même qui acheta ce domaine en 1317, puisqu’il aurait, selon la légende, retrouvé la santé grâce au vin de Valréas… Un titre qui profite au vignoble actuel !
SAINTE-CÉCILE
En pleine plaine, les vignes s’étalent à perte de vue, sur les bords de la rivière de l’Aygues, occupant toutes les surfaces libres et même les premiers murs des villages. Les premières traces de vignes dans cette région remontent à l’antiquité avec des ateliers d’amphores vinaires.
ROAIX
Roaix c’est l’occasion d’apprendre un mot : Septentrional. C’est-à-dire : situé au Nord. Au Nord de la région, donc, la culture de la vigne a été développée par les Templiers au XIIème siècle.
SUZE-LA-ROUSSE
En pleine Drôme provençale, pays de la truffe noire, Suze-la-Rousse profite d’un soleil généreux tout au long de l’année. Et la renommée du vignoble va encore plus loin, puisqu’il abrite notamment la célèbre Université du Vin, mais aussi le siège de la prestigieuse confrérie vineuse La Commanderie des Costes du Rhône…
Les Côtes du Rhône, on peut en produire sur 171 communes, on peut utiliser 23 cépages et il en existe en Rouge, Blanc et Rosé !
Parmi ces 171 communes, certaines zones géographiques sont remarquables, parce qu’elles présentent un terroir particulier (un climat, des sols, un savoir-faire). Dans les Côtes du Rhône on appelle ça des « Villages », et les plus emblématiques sont nommés sur les étiquettes. Il y en 21 au total.
Si nos clochers pouvaient parler, ils raconteraient sûrement l’acharnement de nos vignerons pour faire reconnaître la qualité de leur travail. Dans chacun des 21 villages qui ont le privilège d’afficher fièrement leur nom sur les bouteilles de Côtes du Rhône, des femmes et des hommes se sont imposés un cahier des charges des plus strict pour tirer le meilleur de leur terroir particulier. En réduisant les rendements de la vigne et en faisant perdurer des pratiques de culture et de vinification ancestrales, ils continuent de faire de leurs exigences un label de qualité. Ils s’appellent Vaison-la-Romaine, Visan, ou Séguret,… et leurs histoires, c’est à votre palais qu’ils les raconteront le mieux.
PLAN DE DIEU
Ce qui en ressort sont des vins élaborés à base de trois cépages phares (la Grenache, la Syrah et le Mourvèdre) aux riches saveurs de fruits rouges et d’épices, rappelant au nez la garrigue environnante. Le nom du village, lui, est tout trouvé.
VISAN
Un territoire façonné par la douceur de ses sols caillouteux qui en font sa particularité, et par le mistral, offrant ainsi des vins rouges aux notes minérales, des blancs floraux, fruités et poivrés et des rosés aux saveurs d’agrumes de pêche et d’abricot.
LAUDUN
Aujourd’hui, grâce à un sol argilo-sablonneux avec un fort pouvoir drainant, les villages de Laudun produisent des blancs frais et acides, des rouges ronds et floraux et des rosés fins aux notes de fraise. C’est ici aussi qu’on retrouve majoritairement la Clairette, un cépage qui s’est particulièrement bien adapté à ce terroir.
SABLET
Il rassemble 300 hectares de vignes en pentes douces caressées par le mistral qui produisent des rouges aux notes de fruits noirs, de violette et de fruits secs. Les blancs, plus structurés, proposeront des notes épicées et vanillées. Les rosés, plus confidentiels, apporteront de la légèreté en bouche.
SÉGURET
Une robe sombre et profonde aux notes de vanille, moka et réglisse caractérisent le rouge tandis que ce sont des notes de fraises écrasées au nez pour le blanc. Quant au rosé de Séguret, ce sont la douceur et les arômes floraux qui l’emportent.
VALRÉAS
Entre l’altitude, les sols argileux et les vents froids venant des pré-Alpes, Valréas est moins sensible à la sécheresse que les autres villages. Un climat privilégié qui donne une certaine finesse à un vin rouge soyeux et frais. Quant aux blancs, ils sont à boire jeunes pour exprimer au maximum leur fraîcheur.
SAINTE-CÉCILE
Le vignoble se distingue aujourd’hui en cultivant près de 30% des terres en agriculture biologique, avec un système de caves coopératives. Avec sa prédominance de cépages de Grenache, de Syrah, de Mourvèdre, Carigna et Cinsault, ses vins se marient particulièrement bien avec un Parmentier de canard…
ROAIX
Les rouges y proposent un bouquet d’arômes de fruits à noyaux pour évoluer vers des notes de cuir et de truffe. C’est aussi la terre de vins blancs et rosés, en quantités plus confidentielles. Et ici, 85% des terres cultivées sont des vignes en côtes, offrant un paysage d’exception.
SUZE-LA-ROUSSE
Ses caves produisent des vins rouges à la robe rubis aux arômes complexes de fruits rouges sur un lit de garrigue, qui, associés à la truffe noire, offrent un mariage très prisé.