Une p’tite louche de potion, et puis on trinque ! Après tout, l’heure est aux célébrations : le 30 mars dernier, le Parc Astérix a rouvert ses portes en soufflant sa 35e bougie. Et pour marquer le coup de cette saison pas comme les autres, notre ” village peuplé d’irréductibles” voit les choses en grand. Avec, au rang des nouveautés : une attraction flambant neuve édifiée par Numérobis himself et…. la toute première comédie musicale gauloise – durant laquelle Assurancetourix ne donnera pas de la voix, qu’on se rassure de suite. Oui, ça fait envie. Mais gare à ne pas confondre vitesse et précipitation.
Afin d’optimiser votre séjour, on ne saura trop vous conseiller de prendre le temps d’évaluer en amont quelle attraction vous conviendra le mieux, sur l’échelle du “oh punaise, ça secoue beaucoup là, nan ?”. N’a pas l’estomac d’Abraracourcix qui veut – chacun son rythme !
Et comme à Konbini, on aime vous bichonner, toute la rédac’ a débattu pour vous concocter son propre classement des activités disponibles. En partant de la plus posée, à la plus houleuse. Tour d’horizon.
1. Rester au sol, c’est cool aussi
Alors voilà. On commence en douceur, avec des divertissements que même les bambins de notre communauté d’irréductibles pourraient assumer. Il y a tout d’abord le célèbre défilé gaulois, mené par Astérix lui-même, qui voit se succéder le fin gratin. Cléopâtre, Barbe-Rouge, César, Panoramix, Falbala – le fidèle Idéfix, bien évidemment… Et puis de nouveaux arrivants : Pépé ainsi que Soupalognon y Crouton, juchés sur leur char hispanique. Dans la famille des spectacles douillets comme on aime, citons également l’arrivée d’une comédie musicale qui retracera les aventures de Groupidupianix et Sérotonine. Lui : mélomane invétéré, décidé à se hisser au rang de meilleur barde de Gaule. Elle : herboriste hors pair, en passe de devenir la première femme druide – et toc ! Voilà pour le show.
Envie d’en apprendre plus sur le quotidien haut en couleur de nos héros ? On s’installe – confortablement – dans la salle de cinéma dédiée à Attention Menhir. Soit le premier film en 4D produit par les Studios Idéfix, et dont le visionnage s’accompagne de dispositifs immersifs. Bruissements, tremblements, senteurs… Tous les éléments sont réunis, pour être au plus proche d’Astérix et sa clique. Histoire de se dégourdir les jambes après cette séance (toujours dans une ambiance pas-de-looping-par-pitié…), direction les fameux Chaudrons. Sorte de marmites XXL dans lesquelles on grimpe, puis qui tournoient gentiment. Reminder : Obélix est tombé dedans quand il était petit, et ça lui a plutôt réussi. Alors comme on dit : y’a plus qu’à.
C’est du Délire ! – comédie musicale © Sylvain Cambon
2. Punaise, tu me parles que d’activités aquatiques
Lentement mais sûrement, les températures grimpent – et avec elles, l’irrésistible envie de se rafraîchir. Pour ça, cap sur les activités de trempette. Du genre l’Oxygénarium, le Menhir Express, ou encore le cultissime Grand Splash. Une des attractions emblématiques du parc (année de naissance : 1989, tout de même…), désormais rebaptisée La Revanche des Pirates. Tout simplement parce que, sur près de 627m de parcours aquatique, l’équipage de Barbe-Rouge tentera de piéger les visiteurs, histoire de se venger de nos ancêtres gaulois. Éclaboussures garanties.
3. Bon ok, ok, j’y vais * jambes qui grelottent *
T’es un vrai Gaulois toi, hein ? Le torse bombé et l’œil bravache, on te voit filer bien droit vers les activités de têtes brûlées. Avec, au creux du ventre, l’envie d’en découdre. Alors rendez-vous à Discobélix, où notre tailleur de menhir pref’ met à disposition sa force herculéenne pour faire tourner un disque géant sur lequel le public est installé. Toujours débout ? Bien, bien. Que les curieux se laissent ensuite tenter par Pégase Express. Une plongée vertigineuse – c’est le cas de le dire – dans la mythologie grecque avec supplément “marche arrière toute !” des wagons, durant le parcours.
Si après ça, il te reste encore un peu de sens de l’équilibre, on te recommande chaudement un arrêt sur La Trace du Hourra. Un voyage à travers la Préhistoire, où les plus aventureux se laissent glisser façon “bobsleighs” – du nom du sport d’hiver, où des “bobbeurs” dévalent une pente, installés en file sur un engin longiligne. Vous êtes prévenus : ça fuse. Vite, très vite.
4. Tu serais pas accro à la poussée d’adrénaline ?
Faut reconnaître que là, on est plutôt sur des attractions de moustachus. Dans cette section du genre “saccadée”, mentionnons d’emblée le bien nommé Goudurix. Un grand huit avec sept loopings au compteur – oui, oui, ça décoiffe. Passé ce baptême du feu, on se confronte aux 40m de hauteur d’Oziris, puis au célèbre Tonnerre de Zeus au parcours intégralement bâti en bois, et aux virages de (très) grande vitesse. Pas une activité de Romain ça, pour sûr.
Et si les vaillants Gaulois que vous êtes ont encore soif de frissons, rendez-vous au dernier arrivé du parc : La Tour de Numérobis. Une ascension culminant à 40m de haut, qui assure un panorama unique sur l’ensemble du parc – avec un supplément rotation mouvementée, tout de même. À coup sûr, l’expérience aura attiré votre attention vers le bouquet final de notre sélection. La cerise sur le gâteau, les nappages over-sucrés sur ta glace préférée : Toutatis. Là, on parle d’un grand huit qui plafonne à 51m de hauteur, et où ça file jusqu’à 110 km/h. Avec un record du monde de 23 “airtimes”, soit les moments où l’on décolle de son siège. Vite Panoramix, une lampée de potion pour s’armer de courage – et on saute !
La Tour de Numérobis ©Sylvain Cambon
Break. Après toutes ces émotions, l’heure du repos a sonné. Le moment idéal, pour s’offrir un banquet bien mérité dans l’un des restaurants gaulois des environs, peut-être ? Le tout, suivi d’une nuit (de “beauuuu guerrier”…) dans l’un des trois hôtels du Parc, nichés dans le Parc Naturel Régional de l’Oise, à quelques encablures des attractions. Oyez, oyez, gaulois : pour rappel, un accès anticipé de 30 minutes aux attractions est réservé à ceux qui auraient choisi cette option. Autrement dit, enfilez vos casques, dégainez les glaives, c’est r’partiiiiiiiiiii.