La tradition balnéaire de Paris ne date pas d’hier et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on avait l’air de bien s’amuser l’été 1952 dans la capitale.
Depuis le 20 juillet, les berges de la Seine habituellement réservées aux automobilistes ont été recouvertes de sable et de transats pour se muter, comme à chaque été depuis 15 ans, en station balnéaire.
Mais cette idée un peu folle de l’ancien Maire de Paris de faire naître la plage sous le pavé n’est pas née au début du millénaire. On vous emmène en 1952 sur les bords de la Seine.
Que faisait-on à Paris le 31 juillet 1952 ?
Dans le décor pittoresque des bords de l’eau, des gradins font office de sable et les plongeoirs de plusieurs mètres de haut ravissent les sportifs. Sur la Marne ou sur la Seine, on taillait des bassins pour permettre de se rafraîchir aux parisiens qui restent sans avoir à envier “les délices de Biarritz ou d’Eden Roch”.
Turbo-propulseur et body painting
On découvre alors de drôle gadget comme le turbo-propulseur, qui, attaché autour de la ceinture, permettait aux baigneuses en maillot une pièce de jouer les vedettes lances-torpilles de la Marne et dont les hélices offre l’immense satisfaction de nager sans effort.
Tout aussi délirant, les body painters des fifties qui dessinaient de petits phoques sous les pieds des parisiens et sur les jolies gambettes des parisiennes qui se prélassaient au soleil. Une recette somme toute simple pour occuper ses dimanches à Paris l’été.