Tout ce qu’il faut retenir du match France – Brésil

Tout ce qu’il faut retenir du match France – Brésil

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©Alex Grimm/Getty Images

Les trois points clés à retenir du huitième de finale France - Brésil

Pour son premier gros test de la Coupe du monde féminine de la FIFA™, l’équipe de France est venue à bout du Brésil en huitième de finale sur le score de 2 buts 1 après prolongations. Pour la troisième fois de leur histoire, les Bleues disputeront un quart de finale de Coupe du monde. Retour en trois points sur le duel France – Brésil !

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Gaëtane Thiney sur le banc

C’était la grosse surprise d’avant-match, la titularisation de Viviane Asseyi à la place de Gaëtane Thiney. Cette dernière, très critiquée suite à ses prestations en demi-teintes lors des trois premières rencontres, n’a pas convaincu Corinne Diacre qui a préféré la laisser sur le banc. Asseyi de son côté a su saisir la chance qui lui avait été donnée lors du match précédent contre le Nigéria. Offrant une prestation des plus abouties, la joueuse de Bordeaux a convaincu sa sélectionneuse de la laisser débuter le match le plus important depuis le début de la compétition.

©Martin Rose/Getty Images

Amandine nous fait une Thierry… Henry !

Après une première période tendue sans le moindre but, les Bleues débutent la seconde mi-temps de la meilleure des manières en ouvrant la marque par l’intermédiaire de Valérie Gauvin. Mais dix minutes plus tard, les Brésiliennes égalisent grâce à Thaisa. Les minutes passent, puis la seconde mi-temps, puis la première période des prolongations… Arrive finalement la 107e minute de jeu. Sur un coup-franc lointain excentré sur le côté droit, Amel Majri dépose un caviar sur le pied gauche de sa capitaine Amandine Henry qui délivre le clan tricolore d’un plat du pied assuré. Comment ne pas faire un parallèle avec l’offrande de Zinedine Zidane à Thierry Henry en quart de finale du Mondial 2006 ? C’était en quart de finale contre le Brésil sur un coup-franc identique. A l’époque déjà, le sauveur se prénommait « Henry ».

©Alex Grimm/Getty Images

Une fin heureuse pour les Bleues qui peuvent remercier Griedge Mbock, auteure d’un sauvetage inespérée sur sa ligne à la 105e minute alors que le score était encore d’un but partout. Les Bleues n’ont pas été étincelantes face au Brésil, mais elles ont assuré l’essentiel en arrachant une qualification pour les quarts de finale de leur Mondial. Ne boudons pas notre plaisir, la France a trop souvent brillé sans réussir à se qualifier. 

Les Bleues donnent rendez-vous aux Américaines

Le Brésil est une équipe qui réussit décidément très bien à la France en Coupe du monde. Après 1986, 1998 et 2006 chez les hommes, voilà que les femmes consolident encore un peu plus notre statut de bête noire du Brésil. Gardons cependant les pieds sur terre. Le Brésil n’est plus le grand Brésil du début du siècle capable d’atteindre une finale de Coupe du monde comme ce fut le cas en 2007 grâce à une Marta au sommet de son art. Tout comme les hommes de Didier Deschamps qui avaient éliminé une faible équipe d’Argentine en huitième de finale du Mondial russe en 2018, les Bleues de leur côté ont disposé d’un Brésil vieillissant mais plus coriace que prévu. Une victoire de prestige certes, mais pas un exploit sportif en soit.

Mais que les Tricolores se rassurent, le vrai test devrait arriver le 28 juin prochain en quart de finale. Si les Américaines s’imposent demain face à l’Espagne, ce sera bien une affiche France – U.S.A. à laquelle nous aurons droit au Parc des Princes. Et là, l’adversaire n’est pas seulement prestigieux, il est aussi titanesque. Triple championne du monde et tenante du titre, quadruple championne olympique, au minimum demi-finaliste des sept premières éditions de la Coupe du monde de la FIFA™… L’équipe américaine est tout simplement ce qui se fait de mieux en matière de football féminin. Une finale avant l’heure pour des Bleues qui n’ont jamais battu les U.S.A. que ce soit en Coupe du monde ou lors des Jeux olympiques.