Du 4 au 6 mars prochain, la Grande Halle de la Villette de Paris se transformera en temple de la culture tatouage. Voici ce que vous pourrez y découvrir.
Après treize ans d’absence, le Mondial du Tatouage renaissait de ses cendres en 2013. Depuis, l’évènement, organisé par le célèbre tatoueur français Tin-Tin, est devenu l’une des plus importantes conventions de tatouage au monde, attirant pas moins de 32 000 curieux l’année dernière.
Des kilomètres de stands
Un chiffre qui devrait croître à nouveau, puisque l’édition 2016, dont les parrains ne sont autres que Daphné Bürki et Gunther Love, a vu encore plus grand. À commencer par la diversité des tatoueurs choisis, puisque 350 artistes envahiront l’enceinte de la Grande Halle de la Villette de Paris.
Soit des kilomètres et des kilomètres de stands qui permettront de présenter tous les styles, toutes les générations et tous les pays. On y retrouvera par exemple le Californien Nathan Kostechko, dont les corbeaux mystiques fascinent, l’Italienne Miss Arianna, le Japonais Shige ou encore la Française Alix Ge, qui officie de temps à autres chez dans le salon de Tin-Tin.
L’occasion de découvrir le travail de nombreux tatoueurs donc, mais aussi, pourquoi pas, de s’offrir un nouvel ornement de peau.
Car le Mondial, c’est surtout l’opportunité unique de se faire piquer par des artistes basés à des milliers de kilomètres de chez soi.
Pour ce faire, deux options : prendre un rendez-vous au préalable avec le tatoueur convoité, via le site de la convention ; ou bien se rendre sur place et opter pour un tatoueur qui réalise des flashs, c’est-à-dire des motifs déjà dessinés et donc déjà prêts à être encrés.
Un évènement qui récompense les tatoueurs
Le Mondial est aussi le moyen de distinguer le travail des artistes-tatoueurs. Ainsi, tout au long du week-end, un juré composé des légendaires tatoueurs Kari Barba (États-Unis), Filip Leu (Suisse), Bill Salmon (États-Unis) et Luke Atkinson (Allemagne) désignera les plus belles pièces tatouées pendant la convention : le meilleur petit tatouage en couleur, le meilleur large tatouage en noir et gris ou encore le meilleur tatouage intégral.
Au total, 25 trophées seront décernés, spécialement réalisés par l’orfèvre Simone El Rana.
Du tatouage, mais pas que
Mais ces trois jours ne seront pas seulement marqués par le bruit machinal du dermographe : une fois les sessions tatouage terminées, aux alentours de 20 heures, le Mondial fait place aux concerts.
Cette année, Tin-Tin a choisi de mettre à l’honneur la scène rock et hard rock, en programmant entre autres les Sticky Boys, les Hangman’s Chair et les Orange Goblin, qui entreront en scène le samedi 5 mars au soir.
En outre, plusieurs expositions prendront lieu. Free Freaks, le journal “flamboyant et voyou”, présentera en exclusivité un livre de 100 pages dédié au dessinateur Coyote.
De son côté, Fender exposera plusieurs modèles cultes de ses guitares, dans le but que les artistes présents lors de l’évènement les ornent de leurs univers fabuleux. Tin-Tin a déjà laissé son empreinte sur l’une d’entre elles, de la même façon qu’il a tatoué un majestueux dragon japonisant sur la carrosserie d’un Nissan Juke White Edition. Le Juke sera exposé dans la Grande Halle pendant les trois jours du Mondial.
Une façon pour lui de démontrer que les tatoueurs, à l’instar d’autres artistes comme les peintres ou les sculpteurs, peuvent aisément sortir de leur zone de confort pour s’attaquer à d’autres supports. Une façon pour lui de démontrer, comme il le clame depuis des années, que le tatouage est bel et bien un art.
Réservez vos places et retrouvez toutes les infos sur le site du Mondial du Tatouage et rendez-vous sur nissan.fr/jukebytintin