Moyenâgeuses, datant de la semaine dernière ou vraiment bizarres, les expressions sont si profondément ancrées dans nos vies que plus personne ne se rappelle d’où elles viennent. A l’occasion du changement de nom du lunetier See Concept, qui devient IZIPIZI, nous éclairons votre lanterne.
Avec trois, quatre, parfois cinq générations à table, les fêtes de fin d’années sont l’occasion d’entendre et de comprendre des formules oubliées, ou qui le seront très vite. C‘est sans doute le meilleur moment de l’année pour se mettre à jour sur les expressions courantes, les plus récentes comme les plus anciennes.
Entendu au repas de famille : À la bonne franquette
Le mot “franquette” dérive tout simplement du mot “franc”. En fait, une bouffe à la bonne franquette c’est donc un repas où l’on vient comme on est vraiment, sans artifice, par opposition aux dîners mondains plein d’hypocrisie. En fait, la bonne franquette c’est l’ancêtre du “venez comme vous êtes” de McDo.
La classique : Au temps pour moi
Oui, ça s’écrit bien ainsi. Et pour cause, l’expression est d’origine militaire et signifiait autrefois qu’un soldat n’était pas dans le tempo, très réglé, d’une marche militaire. En disant ceci, on signifie donc qu’on reconnaît être celui qui s’est planté.
Le faux ami : Mariage pluvieux, mariage heureux
On a tous sorti cette phrase à un couple d’amis qui vient de se faire ruiner son mariage par une tempête. Si ça n’a jamais consolé une mariée dont la robe est devenue transparente sous les trombes d’eau, cette expression est surtout mal utilisée. Et pour cause, sa forme d’origine était “mariage plus vieux, mariage heureux”. En gros, c’est plutôt ce qu’on dit aux amis qui ont mis quarante ans à se maquer.
La bling-bling : Toucher le pactole
Quand on touche le pactole, on devient riche comme Crésus. Et c’est plutôt logique puisque le Pactole est un fleuve de Turquie dans lequel le roi mythologique Crésus trouva des quantités faramineuses d’or. Si bien que son nom est resté synonyme d’être pété de thune. Un peu le Donald Trump de l’Antiquité. Mais avec un fleuve à la place d’une tour quoi.
La badass : Être canon
Désolé de vous décevoir mais cette expression n’a rien à voir avec une bonne grosse sulfateuse. En fait, un canon est un très vieux mot d’origine grecque désignant le modèle idéal d’une discipline établi en suivant des règles précises. Ouais, ç’est beaucoup moins badass. Mais comme les Français sont créatifs, ils ont inventé “c’est une bombe”, “c’est un missile”, “c’est un avion de chasse” Comment ça, plus personne ne dit ça ?
Celle qui fait mal : Mentir comme un arracheur de dents
Si les gens ont peur des dentistes, c’est pour une bonne raison : ça fait souvent mal. Et ça, c’est dans un monde où les anesthésies et les facs de médecine existent.
Mais au Moyen-âge, c’était une toute autre affaire. Les gens qu’on appelait dentistes opéraient directement dans la rue, ce qui – en plus de l’hygiène déplorable – effrayait les passants à causes des cris de douleur des patients. Du coup, on engageait des musiciens pour couvrir le bruit. Si c’est pas un vilain un mensonge pour attirer le chaland ça…
La rabat-joie : Avoir le seum
Nombreux sont les mots étrangers qui ont influencé la langue française. L’anglais, l’espagnol, l’italien mais aussi l’arabe. En plus de mots anciens comme almanach, baldaquin ou élixir, cette langue a aussi donné naissance à des mots d’argot comme toubib. En effet, “avoir le seum” (venin en arabe) veut désormais dire être déçu, abattu ou en colère.
Celle qui sonne mieux en anglais : Easy Peasy Lemon Squeezy
Vous n’avez peut être jamais utilisé cette expression mais vous l’avez peut-être entendue dans la bouche de Negan le très méchant méchant de Walking Dead. Et pour cause, cette expression issue d’une pub anglo-saxonne des années 1970 est absolument mythique pour les Américains et pourrait se traduire par “Les doigts dans le nez citron-pressé”.
Elle est si courante de l’autre côté de l’Atlantique qu’elle a pénétré le rap US sous la forme Izi Pizi puis simplement Izi ans la bouche de notre Booba national. Izi izi izi, izi bitch, izi money, 9-2 izi. Ça vous parle maintenant ?
Et quand See Concept devient IZIPIZI
Lunetier présent dans les plus grands concepts stores du monde (Colette & Merci à Paris, le MoMA et Dover Street Market à NY, Selfridges à Londres…) et depuis 6 ans sur le marché, See Concept prend un tournant essentiel en décidant de changer de nom ce 10 janvier 2017 : “See Concept is becoming IZIPIZI“.
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