Une envie d’en apprendre un peu plus sur le rhum ? Konbini et Old Nick viennent à ton secours avec un florilège d’infos intéressantes et d’anecdotes insolites !
Un outil de recrutement… Dans la piraterie !
Avant de devenir l’ingrédient phare du Mojito, le rhum revendique un riche héritage, notamment auprès des marins de la Royal Navy (à qui l’on doit d’ailleurs la création du grog !). Mais le nectar avait également la cote auprès des pirates, qui l’utilisaient comme monnaie d’échange, mais aussi… À des fins de recrutement ! Selon la légende, les corsaires avaient en effet pour habitude d’enivrer les équipages de la flotte anglaise, jusqu’à ce que ces derniers finissent par manquer le départ de leurs navires. Les marins n’avaient alors que pour seule solution de rejoindre la piraterie à leur tour !
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Une journée nationale
En l’espace d’une petite décennie, le rhum est devenu le n°2 des spiritueux préférés des français juste derrière le whisky, avec près de 50 millions de bouteilles vendues en 2018. Au point de bénéficier de sa propre « journée » officielle, la National Rhum Day, qui se tient tous les ans le 16 août aux États-Unis. Et depuis 2014, le nectar a même droit à son propre salon, le Rhum Fest, dont la prochaine édition se tiendra à Paris au printemps prochain.
Rhum de mélasse / rhum traditionnel ou rhum agricole : quelles différences ?
Le premier truc à savoir à propos du rhum, c’est qu’il est issu de la canne à sucre. Le second, c’est qu’il en existe plusieurs grandes variétés :
Le rhum agricole : une eau de vie obtenue par fermentation et distillation de pur jus de canne frais, aussi appelé «vesou » en créole. Il est particulièrement reconnu pour son goût sec et atypique.
Le rhum traditionnel ou rhum de mélasse : obtenu par distillation du résidu de la fabrication du sucre de la canne, la mélasse. Il est plus rond et plus doux en bouche.
Bon à savoir : il existe aussi bien de grands rhums agricoles que de grands rhums traditionnels, qui diffèrent surtout de par leurs qualités organoleptiques respectives.
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Rhum blend VS non blend : deux salles, deux ambiances
Si le terme s’applique souvent au whisky, il peut aussi servir à qualifier un rhum. Pour faire simple, un rhum blend est un rhum d’assemblage, qui consiste à mélanger des rhums de différents fûts, différents âges et différentes qualités afin d’atteindre un bon équilibre gustatif. Par exemple, Old nick est un blend puisqu’il mélange rhum agricole, pour le goût typique de canne à sucre, et rhum de mélasse qui va lui donner un goût plus rond et une qualité constante.
Le rhum blend s’oppose au rhum single cask, élevé dans un fût unique ou un seul alambic. Bon à savoir : là encore, les deux types de rhums se distinguent surtout pour leurs qualités aromatiques. Une info à partager !
Blanc, ambré ou brun : une histoire d’âge… Et de dégustation !
Rhum agricole ou traditionnel : check.
Rhum blend ou single cask : check.
Mais avant d’être complètement calé sur le sujet, sache qu’il existe également différentes variétés de rhums :
Les rhums blancs : ce sont des rhums jeunes mais très aromatiques. Aucun vieillissement.
Les rhums ambrés : ils sont vieillis 12 à 24 mois en fûts de chêne, ce qui va leur donner plus de rondeur et de douceur en bouche. Old Nick Darkwood, par exemple, est un rhum antillais dont le vieillissement pendant 12 mois en fûts de chêne lui confère des notes boisées et légèrement épicées.
Les rhums vieux : ce sont des rhums qui ont séjourné au moins trois ans en fût de chêne, et se distinguent par la richesse de leurs arômes, tels que les épices, le bois, les fruits secs, l’orange et le tabac, et leurs profils plus complexes. On les réserve à la dégustation, on the rocks ou non !
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