Parcourez le monde à la recherche d’énigmes et d’indices avec comme seule boussole le GPS de votre Smartphone pour une chasse au trésor internationale et connectée.
Le geocaching, c’est en quelque sorte l’ancêtre de Pokémon Go et des Escape Games réunis. Et pour partir à l’aventure dans cette chasse au trésor planétaire des temps modernes, tout commence sur Internet : il suffit de se créer un profil sur geocaching.com afin de choisir l’énigme et la “geocache” à débusquer. Sur le site, les geocaches sont classées en fonction de la taille du trésor et de la difficulté à la trouver une fois sur place.
Il existe différents degrés d’accessibilité comme l’explique Cédric, modérateur du groupe Facebook “Café Geocaching” :
“Les caches en ville sont souvent de cotations terrain assez faibles, mais il existe des poseurs vraiment astucieux qui repoussent les limites de l’imagination. Par exemple dans Paris, il existe une cache à quelques mètres d’un célèbre monument… cette cache est cotée 3,5/5 en terrain et oblige à grimper dans un arbre, sous le nez des passants… Ce qui demande une certaine discrétion ! Et arrivé en haut, on a en plus la surprise d’une très belle boîte. Cette cache est d’ailleurs une des plus favorisée de France.”
3 millions de petits trésors dans le monde
Et le moins que l’on puisse dire est que certains ne manquent pas d’ingéniosité pour camoufler l’emplacement de leur boîtier, en reconstituant par exemple une branche sur laquelle serait posé un oiseau ou en le disposant dans de faux extincteurs en ville.
Dans le monde, il y aurait tout autour de nous pas moins de 3 millions de petites boîtes – dont 180 000 en France – si parfaitement dissimulées, que les “moldus” (comprenez les non-pratiquants du geocaching) ne les soupçonnent même pas.
Ludique, culturel ou sportif
Et il y en aura pour tous les goûts. Les parcours de geocaching, selon leur classement, peuvent s’apparenter aussi bien à des randonnées, des circuits culturels urbains ou des courses d’orientation et donnent à découvrir des petits bijoux du patrimoine dans des endroits variés. Et les géoposeurs passionnés qui fabriquent les caches et pensent les parcours offrent nombre de précisions historiques et renseignements en tout genre sur les chemins traversés.
“Les villes offrent souvent des mines d’or au niveau culturel et le geocaching va pouvoir amener les gens à s’attarder dans des endroits qu’ils fréquentent pourtant tous les jours sans forcément en connaître l’Histoire ou sans même faire en sorte d’ouvrir les yeux devant au quotidien”, explique Cédric, de Café Geocaching.
Cette nouvelle manière de faire du tourisme, chez soi comme à l’étranger, est un moyen de se surpasser et d’apprendre en même temps. Et les offices du tourisme l’ont bien compris, proposant maintenant des geocaches thématiques, comme celui proposé ici par la ville d’Angers du parcours “de mémoire” autour de la Seconde Guerre mondiale.
La discrétion comme mot d’ordre
Mais dans cette quête qui se renouvelle à l’infini, il y a certaines règles à respecter comme celle de rester discret. En effet, tous les sites rappellent qu’il faut faire attention à ne pas se faire voir, afin de ne pas faire repérer la cache. “Parfois, les caches disparaissent… Les agents d’entretien les jettent”, explique un geocacheur à La Voix du Nord. Et cela en va de la survie des caches et du jeu puisqu’il s’agit de ne pas compromettre les recherches des autres ! “Alors, quand un objet est signalé manquant, une opération de maintenance est mise en place par des passionnés qui rectifient le tir !”
Encore plus loin
Il arrive que certaines caches contiennent aussi des “travel bugs” qui voyagent de cache en cache et invitent le geocacheur à faire de même. En se connectant avec le numéro de son travel bug, on découvre par exemple quel est le but ou la tâche à effectuer, assignés par son propriétaire. Vous pouvez par exemple vous voir confier la mission de partir en Pologne ou de parcourir un département.
Aujourd’hui, le geocaching compterait plus de 6 millions d’adeptes dans le monde. On doit ce jeu gratuit à l’Américain Dave Ulmer, qui a créé la première cache géolocalisée aux États-Unis, dans l’Oregon, dans les années 2000, au moment de la démocratisation du GPS. Et comme le résume avec malice Manuel, ce passionné, le geocaching, finalement, cela revient à “utiliser des satellites militaires qui ont coûté des milliards de dollars pour aller chercher des boîtes en plastique au fond des bois”.
Pour prolonger l’expérience, Timberland et Konbini vous proposent d’explorer l’environnement qui vous entoure en partant à la conquête de vos 5 sens. Rendez-vous sur 1ride.konbini.com