C’est tout sauf un scoop : le numérique a envahi nos existences et chamboule aussi bien notre vie intime que notre vie professionnelle. Concernant la vie perso, nous vous faisons confiance pour analyser tout seuls ces transformations. Côté pro, c’est peut-être moins évident : cet article va donc vous aider à vous y retrouver.
La révolution numérique agit à deux niveaux : d’une part elle crée de nouveaux métiers, et d’autre part elle transforme certains métiers existants. Au-delà des grandes tendances, nous vous présentons quelques idées de métiers concrets de demain.
Créateur de chatbots
Les chatbots sont les grandes stars de l’année 2017. D’abord présents sur Internet puis popularisés par Messenger, l’appli de discussion instantanée de Facebook, les chatbots sont de plus en plus utilisés par les entreprises pour des usages très divers, qu’il s’agisse du simple service clientèle à la simulation d’entretiens d’embauche, en passant par des conseils de lecture d’articles.
Comme pour les sites Web, on peut fabriquer toutes sortes de chatbots. Les plus complexes sont élaborés par des développeurs spécialisés en machine learning, mais il est aussi possible de fabriquer des chatbots simples, sans avoir de connaissances du code au préalable. Ce sera donc aussi une micro-compétence que l’on pourra rajouter sur son CV.
Garagiste électrique
On le sait : les véhicules traditionnels, à moteur thermique, rejettent beaucoup de CO2 et sont de grosses sources de pollution. Aujourd’hui, tous les regards convergent vers la voiture électrique, qui devrait d’abord arriver en masse dans les grandes villes. Pour les garagistes, cette révolution constituera un grand changement.
Si la mécanique d’une voiture électrique est globalement plus simple, les garagistes devront quand même acquérir de nouvelles compétences pour les réparations. Chose importante : le garagiste devra notamment veiller à ne pas s’électrocuter !
Expert en disruption
Alors oui, c’est vrai, on croise le terme “disruption” un peu partout et il est même un peu galvaudé. Et pourtant, il révèle quelque chose de notre société. La disruption, originellement, désigne une rupture technologique impliquant des bouleversements profonds dans un secteur. Si on emploie le mot tout le temps, c’est parce que le progrès technologique s’accélère toujours et encore : il y a donc de la disruption dans tous les sens, dans tous les secteurs.
À l’avenir, la disruption pourrait donc devenir une discipline à part entière dépassant le simple cadre technologique. Il pourrait y avoir, par exemple, des “disrupteurs de management”, chargés de réorganiser les relations hiérarchiques au quotidien dans une entreprise. Ou des “disrupteurs de l’éducation”, chargés de faire évoluer l’enseignement au gré des évolutions technologiques.
Conseiller bancaire pour les pros
Bon, a priori, comme ça, on a du mal à voir comment ce boulot nous emmène vers le futur. Et pourtant, la Banque postale est en train de recruter 1 000 conseillers bancaires à l’horizon 2020 pour sa filière dédiée aux professionnels et aux startups. Il s’agit de détecter (voire anticiper) les besoins des clients et de réfléchir à leurs financements. Bref, être aux côtés des clients, coûte que coûte.
Pourquoi est-ce le futur ? Parce que la Banque postale accompagne près de 400 000 clients, qui peuvent être des entreprises, des professionnels, des collectivités ou des associations. Nul doute qu’en étant en contact rapproché avec son portefeuille de clients, le conseiller sera un spectateur privilégié de la révolution numérique à l’œuvre dans un grand nombre de secteurs. Vous avez dit “inspirant” ?
Imprimeur 3D
Les imprimantes 3D ont ouvert les portes de la fabrication d’objets à tout un chacun. Elles se sont taillé une place de choix dans l’industrie, l’artisanat ou même la construction puisque l’on peut même faire des maisons ! Signe que le secteur a le vent en poupe : le premier diplôme universitaire français sanctionnant des compétences en impression 3D a été créé cette année. Le métier exige de savoir se servir d’un logiciel de modélisation 3D, et de connaître un minimum les matériaux existants pour se servir d’une imprimante 3D.
Pilote de drones
Si vous pensiez que les drones n’étaient que des jouets permettant d’occuper les enfants et son dimanche, perdu ! On leur trouve de nombreuses applications dans différents secteurs professionnels : au cinéma pour faire des beaux plans aériens, dans l’agriculture pour vérifier l’état de ses terres, ou même sur les mers pour récolter la morve des baleines afin de mieux les étudier.
Nul doute que demain, les drones prendront une place encore plus importante. Il existe déjà des dizaines de formations en France. Les plus sérieuses sont certifiées par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).
Data scientist
Ils s’infiltrent dans tous les milieux et font beaucoup parler d’eux… Les data scientists n’ont qu’une seule mission : faire parler des masses informes de données pour en tirer des informations précieuses. Les data scientists sont utiles à peu près partout, dès qu’il y a du numérique en jeu. Ceux de chez Netflix, par exemple, analysent les comportements des spectateurs pour optimiser les recommandations ou même créer des séries sur-mesure.
La Banque postale, de son côté, ne fait pas exception. Le métier de data-miner requiert une formation solide : un bac + 5 minimum, avec de bonnes notions en mathématiques et en programmation.
Évidemment, ceci n’est qu’un mince aperçu de ce à quoi pourrait ressemblait le futur. De nombreuses idées restent à défricher. Et si vous n’arrivez pas à choisir, pas d’inquiétudes : on observe que les jeunes sont de plus en plus “slasheurs” !