Depuis que les cagnottes en ligne existent, organiser un cadeau commun pour un pote est devenu un jeu d’enfants. Ou presque. Prévenir tout le monde, se mettre d’accord sur le cadeau, l’acheter et surtout récupérer chacune des cotisations… Bref, la crise de nerfs n’est jamais très loin. Pour être prêt·e en toutes circonstances, Konbini et PayPal vous dressent les dix profils que vous aurez sûrement la (mal)chance de croiser. Avec en bonus, une astuce pour éviter la fameuse commission des plateformes en ligne !
#1. Le pote beaucoup, beaucoup trop déterminé
Bam ! Ça ne fait pas dix secondes que la cagnotte a été lancée qu’il y a déjà contribué et s’est empressé de répondre “donne !” dans votre conversation à cinquante. À croire que le gars n’attendait que ça. Personne ne sait vraiment pourquoi il fait ça, si ça l’aide à se sentir l’âme d’un bon pote ou s’il a juste développé une passion immodérée pour les cagnottes en ligne, mais les faits sont là.
À ce qu’il paraît, il a aussi monté un club des passionnés du crowdfunding et des pétitions en ligne. Bon, ça reste quand même le moins relou de tous vos potes puisqu’il a le bon goût de participer et de le faire à temps. Ce qui est loin d’être le cas de tout le monde…
#2. Le mec (un peu trop) sympa
Dans une bande de potes, c’est bien connu, tout le monde n’a pas les mêmes moyens. Il existe toutefois une règle tacite qui veut que tout le monde file plus ou moins la même somme pour les cagnottes d’anniversaires. Pourtant, il y a toujours ce mec bien né ou très bien payé qui fout la pression aux autres, sans même s’en rendre compte.
Pour lui, les cagnottes d’anniversaire sont un bon moyen d’être sympa et il met donc − grand prince − une participation quatre fois supérieure à ce que les autres envisageaient. Du coup, tout le monde augmente un peu sa participation, même ceux qui sont en galère. Cool pour celui qui reçoit le cadeau, moins pour les autres.
#3. Ce bon vieux pote radin
Pas la peine de faire genre, on en a tous un autour de nous. Sorte de jumeau maléfique du mec généreux, il n’a clairement pas honte de participer à hauteur de 0,25 % de la somme demandée par personne. Merci mec, on s’en rappellera. D’ailleurs pour ton anniv’ le mois prochain, on hésitait entre un ticket de métro et une boîte de cotons-tiges, tu nous diras ce qui te tente le plus. Bref, ce gars est un économe, un parcimonieux, une pince, un rapiat, un croquant et pas mal d’autres trucs, car la langue française ne manque pas de synonymes pour le décrire.
#4. Le donateur-mystère
Lui, personne ne sait vraiment qui c’est. Il a masqué son identité, le montant de sa participation, et peut-être même qu’il s’est connecté via des serveurs au Bangladesh, en Norvège ou au Pérou. Car avec lui rien n’est impossible, il pourrait bosser à la CIA, au bureau des légendes ou au service des détournements de l’artisanat moldu que personne n’en saurait rien. Et c’est sûrement mieux comme ça en fait. Non ? Ça vous intrigue vraiment ? À vos risques et périls.
#5. Le fameux “promis-je-le-fais-demain”
Ce spécimen-là n’est pas forcément malintentionné mais on dirait quand même bien qu’il le fait un peu exprès. Vous avez beau le relancer trois fois par jour pendant trois semaines, il continue d’oublier jusqu’à ce qu’arrive le jour J. Bizarrement, il n’oublie pourtant pas de venir à la soirée, de fracasser le buffet et de danser encore trois heures après que tout le monde est parti se coucher. En gros, le gars se met trop bien et part comme une fleur en signant la carte commune. On ne parle jamais assez des méfaits de la mémoire sélective.
#6. Le mytho
“Attends mais t’es sûr ? C’est trop chelou, je suis sûr de l’avoir fait…” Venant de lui, cette phrase n’a rien de bien surprenant. Et pour cause, votre pote mytho n’en est pas à son coup d’essai en matière d’esquive de cadeau. Carte bancaire soudainement volatilisée, panne de wifi ou encore “je peux pas là, j’ai tennis”, l’art du mensonge n’a plus de secret pour lui. Restez calme et diplomate, vous êtes battu d’avance.
#7. Celui pour qui “c’est chaud en ce moment, tu comprends”
Pour ce pote, les anniversaires ne tombent décidément jamais au bon moment. Mais comme il en tombe toute l’année, on peut facilement en conclure qu’il n’a jamais 15 euros à filer pour le cadeau d’un pote. En fait, c’est même souvent plus compliqué que ça puisque, entre les anniversaires, il a toujours du blé pour s’acheter des sapes, pour partir en vacances ou pour tester le nouveau resto à la mode. C’est fou quand même ce timing de la malchance qui lui colle à la peau…
#8. Le “ghost”
Un peu comme le donateur-mystère, le “ghost” est cet ami fantôme dont l’existence reste à confirmer. À la différence près que celui-ci ne cotise pas et qu’il ne se donne même pas la peine de répondre. Il s’agit souvent d’un pote de pote du gars à qui vous faites un cadeau. Les automatiques mentions “vu” à la suite de vos messages sont le maximum à espérer de lui. Cette personne est-elle bien réelle ? Posez-vous les bonnes questions, la vérité est ailleurs. La radinerie est bien là, par contre.
#9. Celui qui ne veut ouvertement pas cotiser
À mi-chemin entre le radin et l’enfoiré total, ce pote-là a le mérite de l’honnêteté. Pour lui, c’est clair : “non, c’est non.” Que ce soit parce qu’il a un autre cadeau que personne ne verra jamais, parce qu’il ne restera qu’une demi-heure à la teuf ou parce qu’il n’aime pas le projet de cadeau, il a toujours une excuse pour refuser de participer à la cagnotte. Et quand il n’en a pas, c’est exactement pareil : rien, nada, niente. L’amitié quoi, la vraie.
#10. Le gars qui veut VRAIMENT payer en cash
Bien sûr, en plus de vous taper l’organisation de la cagnotte, les relances et l’achat du cadeau, vous rêviez d’avancer la thune au mec qui n’a pas participé en ligne parce qu’il préfère vous donner du cash le jour de la soirée. Ce dernier vous soutient mordicus que de payer les 3 % que prend la plateforme en ligne, c’est trop relou et vraiment dommage.
Et au fond il n’a pas tort. C’est alors le moment pour vous de dégainer LA solution anti-relous : la nouvelle cagnotte PayPal 100 % gratuite et sans commissions ! Et qui dit plus de commissions, dit plus gros cadeau. Vivement votre anniversaire.