Sur Instagram, il n’y a pas que les îles paradisiaques et les toasts à l’avocat qui ont la cote. La richesse et la beauté des paysages urbains sont aussi mises à l’honneur, par la jeune photographe parisienne Flora Métayer par exemple, qui raconte à travers ses clichés toute la diversité et la poésie de la Ville Lumière.
Il y a quelques semaines, Adobe dévoilait la dernière version de son logiciel Lightroom CC, enrichi de nouvelles fonctionnalités à destination des amoureux de l’image. Un lancement accompagné de la campagne Lightroom Stories, qui met en lumière le talent et la technique de jeunes photographes lors de shootings dans leur ville d’origine.
À cette occasion, Konbini s’est entretenu avec la photographe parisienne Flora Métayer, qui nous livre ses conseils et astuces pour révéler les splendeurs de la ville comme un·e pro. Âgée de seulement 23 ans, Flora Métayer revendique déjà près de 50 000 abonnés sur son compte Instagram et des collaborations avec des marques de renom comme Reebok, Adidas ou encore Coca-Cola.
La clé de ce succès ? Un univers éclectique, une patte immédiatement reconnaissable, mais surtout un talent hors pair pour exalter l’énergie et la poésie des paysages urbains. Et puisqu’il n’est pas forcément nécessaire d’être un·e pro pour faire de jolies photos, Flora nous partage ses tips pour entraîner son œil, capturer l’instant et le sublimer.
Se balader seul
Souvent, lorsque l’on vit dans une grande ville, on ne la connaît pas tant que ça, car nous sommes pressés par le temps et lassés de la routine métro-boulot-dodo. Selon Flora Métayer, pour exercer son œil et aiguiser son sens de l’observation, il est fondamental de (re)découvrir sa ville en solitaire.
“Lorsque j’ai commencé la photo, je passais des heures à flâner seule, avec mon appareil. Sans itinéraire prédéfini, juste en me laissant porter par le dédale des rues, explique la photographe. C’est un bon exercice pour porter davantage attention aux détails, trouver des angles nouveaux, ou tout simplement saisir la beauté d’un instant.”
Et si vous optez pour les lieux les plus plébiscités et les plus touristiques (bonne chance pour shooter la pyramide du Louvre un samedi après-midi par exemple), faites en sorte de trouver le point de vue qui n’aura pas été déjà mille fois mitraillé.
Faire confiance à son instinct
Si l’art de la photographie est régi par de nombreux préceptes dont les termes peuvent paraître obscurs (“règle des tiers”, “cadrage serré” ou encore “profondeur de champ”), Flora préconise plutôt de laisser parler l’émotion. Pour donner vie à des clichés réussis, n’ayez pas peur d’y aller au feeling et d’immortaliser ce qui vous parle vraiment :
“Je pense que lorsque l’on prend une photo, il ne faut pas trop réfléchir, il faut se fier à son instinct. Il y a une citation que j’apprécie énormément : ‘La photographie est une brève complicité entre la prévoyance et le hasard.’ Il faut que cela reste un plaisir, pour que ça se ressente dans le résultat final !”
Trouver son style
Les couleurs radicales de William Eggleston, l’atmosphère fictionnelle de Philip-Lorca diCorcia, les instants volés de Doisneau ou encore les noirs et blancs dramatiques d’Ansel Adams… Les grands photographes revendiquent tous une esthétique qui leur est propre et qui permet de les identifier instantanément.
Pour bâtir votre univers photographique, il est primordial de trouver la signature qui exprimera au mieux votre vision, votre personnalité et la beauté de votre ville. Pour Flora, c’est le cachet singulier de ses clichés, teintés d’influences street et underground, qui lui a permis de se démarquer :
“Progressivement, j’ai commencé à adopter un style particulier de retouches, que j’adapte selon chaque photo. Cela me permet de conserver une ligne directrice, tout en préservant l’identité propre de chaque cliché : les lignes graphiques d’un bâtiment, la diversité culturelle de la rue ou encore l’énergie d’un concert…”
Jouer avec le traitement
Pour parfaire ses photos et créer de l’harmonie dans son univers, Flora accorde une importance capitale au post-traitement. Après un petit passage sur Photoshop si nécessaire, c’est sur Lightroom CC que la jeune photographe donne vie à l’atmosphère si saisissante de ses clichés :
“Même si j’ai mis au point une série de paramètres prédéfinis, je peux passer des heures à jouer avec les différentes fonctionnalités ! J’utilise énormément le filtre de couleur pour remanier les teintes, le filtre gradué pour les retouches locales et le pinceau, qui permet de modifier des zones définies avec précision.”
Et si, à première vue, Lightroom CC a de quoi impressionner, le logiciel se révèle finalement extrêmement simple d’utilisation, pour les pros comme pour les néophytes de la photo. “J’ai appris à utiliser Lightroom très simplement, en pratiquant ! Il ne faut pas hésiter à faire des essais, à tester toutes les fonctionnalités. C’est comme ça que l’on apprend, et qu’on trouve le style qui nous correspond”, explique Flora.
Rester à l’affût
Maintenant que vous avez les bases pour pimper vos clichés, prenez l’habitude de rester aux aguets où que vous soyez. “On n’est jamais à l’abri de tomber sur une situation qui mérite d’être immortalisée !”, explique Flora. Et si vous n’êtes pas armé de votre appareil photo, dégainez sans attendre votre smartphone !
Côté retouches, pas de panique : Lightroom a également développé sa propre application mobile, qui propose toutes les fonctionnalités disponibles sur desktop tout en restant ultra-simple d’utilisation. Un outil indispensable pour générer du like sur Instagram !
Retrouvez Flora Métayer sur sa page Instagram et son site web. Et pour en savoir plus sur Lightroom CC et son app mobile, c’est ici.