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Récemment, avec le vote contre les trottinettes en libre-service sur Paris, chez Konbini, on s’est demandé quel mode de transport était le plus agréable pour se déplacer dans une grande ville. Entre les voitures, les vélos, les trottinettes et autres entités plus rares, lequel des moyens de transport est-il bon de laisser à la cave et avec lequel est-il temps de s’engager dans une relation longue durée ? On a fait un petit classement.
#19. Le Segway
Sérieusement, qui en 2023 roule encore avec ce truc ? À part les touristes qui ont lâché un SMIC pour visiter le centre-ville, personne. Donc c’est dernière place.
#18. La monoroue
Les gens en monoroue roulent beaucoup trop vite. Les gens en monoroue se la racontent trop. Les gens en monoroue se croient trop dans le futur. Les gens qui roulent en monoroue, ils votent à droite. Bof bof, les monoroues.
#17. La voiture personnelle
Alors oui, pour voyager, une voiture c’est chouette. Mais dans une grande ville avec des boulevards bondés et des avenues en travaux, la voiture personnelle coûte trop cher et est un nid à embrouilles. Qui connaît des gens qui roulent sereinement en voiture à Paris ?
#16. La voiture en libre-service
Même galère que la voiture perso sauf qu’au moins, tu économises ton argent et pollues un peu moins.
#15. Le taxi/VTC
Oui, il faut de l’argent pour se prendre un taxi, mais au moins on gagne en tranquillité d’esprit. On peut même écouter sa petite radio au calme et avec de la chance, il y a des bonbons.
#14. La moto
Les deux-roues sont toujours plus agréables à manier en ville qu’un véhicule à quatre roues. Même si plus dangereuses pour le propriétaire, les motos peuvent circuler à travers les voitures pour se faire une place. Idem pour se garer, c’est beaucoup plus simple.
#13. Le scooter
Comme la moto, avec moins de style mais plus de mobilité. Possibilité de taper des Y sur le Vieux Port non négligeable.
#12. La trottinette en location
Allez, on entame l’arc des trottinettes. Globalement, les conducteurs de trotts sont difficilement gérables. Mais au-delà du comportement, faut avouer que ça reste chouette de rouler sur une trott. Même si, avec une utilisation fréquente, l’addition devient salée.
#11. La trottinette électrique débridée
Habillés comme des motards, les trottinettards cherchent autant à être pris au sérieux qu’ils cherchent à aller vite. La trotti débridée qui roule à 40 km/h permet d’être libre comme l’air et de se garer n’importe où. Le seul souci, c’est sa vitesse, pas du tout adaptée à une piste cyclable.
#10. Le roller
Difficile de cerner le roller. À première vue, ça paraît cool, décontracté et sportif. Mais en fait, il faut toujours emmener avec soi une paire de chaussures, et prendre des voies non pavées ainsi que des trottoirs larges. Donc, je place ce moyen de transport en milieu de classement.
#9. La trottinette normale
80 % des utilisateurs de trottinettes classiques (où il faut se propulser avec son pied) ont moins de 10 ans. Néanmoins, la trotti classique reste la trotti la plus respectée du game des trottis. Elle permet moins d’accidents et davantage de figures aériennes. Votons pour réutiliser en masse les trottinettes normales.
#8. Le skate
Pour faire du skate, il faut des compétences précises, ce qui rend ce mode de transport plus niche que les autres. C’est bruyant, ça ne roule pas sur tous les chemins, c’est un peu dangereux, mais malgré ça, c’est quand même super stylé donc ça reste dans le top 10 : on ne change rien, les skateurs.
#7. Le Vélib
Faire du vélo, c’est bien. Faire du vélo en ville, c’est bien aussi, mais faut faire attention à plein de choses, en plus d’apprendre à respecter le code de la route. Mais faire du Vélib, ou tout autre vélo de location, c’est un peu la course à la borne, de qui possédera le seul bicycle en état de marche, et rien que pour ça, le Vélib s’éloigne du podium.
#6. Le bus
Clairement le transport en commun le plus sous-estimé. Le bus permet de voyager à bonne allure en ville tout en la visitant. C’est touristique, écolo et même si parfois ça sent la sueur, ça reste un bon moment.
#5. Le métro
Oui, l’air du métro est pollué. Oui, en période de fort trafic, le métro est insupportable. Oui, ça pue. Mais grâce au métro, on peut aller où on veut et à peu près quand on veut, et ce de façon plutôt assez rapide, ce qui en fait un banger du transport en commun.
#4. Le tramway
Certes, le tramway est moins fréquent que le métro, et plus lent aussi, mais le rapport temps/plaisir fait clairement la différence. Un bon petit trajet en tramway, c’est la certitude de passer une bonne journée.
#3. Le vélo électrique
Dring dring, on introduit le podium avec le fameux vélo électrique. Le vélo électrique est un gros investissement, mais largement rentable. Il permet de travailler doucement mais sûrement son cardio, tout en se déplaçant où on le souhaite en zone urbaine. Une montée compliquée ? Aucun problème avec le vélo électrique. Un démarrage rapide au feu tricolore ? Aucun problème avec le vélo électrique. Mais alors, pourquoi n’est-il que troisième ? Eh bien, parce qu’il est détrôné par deux inventions incroyables créées par l’Homme.
#2. Le vélo normal
Toute ma vie je me battrai pour le vélo, le vélo classique, celui où il faut changer les vitesses, accélérer en côte, faire attention de ne pas salir son pantalon avec la chaîne. Avec le vélo, il est possible de se rendre n’importe où en un temps record. En plus de ça, il travaille les cuisses, les mollets, les fesses et le cardio. Certes, les cyclistes ont encore beaucoup de chemin à faire sur le respect du code de la route mais, en soi, le vélo reste un mode de transport master class.
#1. Les pieds
Jamais rien ne supplantera la bonne vieille marche à pied. Elle est le mode de déplacement le plus bénéfique pour la santé, elle permet d’apprendre à prendre son temps, de profiter de la météo clémente, de découvrir de nouveaux endroits, voire de lécher les vitrines (au sens figuré et propre du terme). En plus, elle ne demande aucun investissement financier, sinon des chaussures. C’est même une porte ouverte à la randonnée, et là on rentre dans un autre monde.
Bonus : le parkour
Imagine si tous les citadins savaient utiliser le parkour pour se déplacer. L’être humain n’aurait plus de limites pour aller d’un point A à un point B. Il utiliserait la droite, la gauche, l’avant, l’arrière, mais aussi le haut et le bas, les façades des immeubles, les réverbères, les camions, les statues. La ville serait alors un bel endroit pour s’épanouir.
