Chargement du twitt...
À voir aussi sur Konbini
Le remaniement d’hier et l’annonce de la composition du nouveau gouvernement de Jean Castex fait couler beaucoup d’encre. Associations, militantes féministes et internautes sont encore interloqués après certaines nominations.
Celle de Gérald Darmanin au ministère de l’Intérieur, d’abord. Ce dernier qui, s’il bénéficie de la présomption d’innocence, est tout de même visé par des accusations de viol, harcèlement sexuel et abus de confiance en 2009, accusations au sujet desquelles des investigations sont actuellement en cours.
Dans cette affaire, un non-lieu avait été prononcé en 2018 mais la plaignante, Sophie Patterson-Spatz, avait fait appel de ce verdict, un appel refusé car jugé “hors délai”. Mais mi-juin 2020, la cour d’appel de Paris avait finalement ordonné la reprise des investigations dans ce dossier. Une seconde affaire dans laquelle il était mis en cause a pour sa part abouti sur un non-lieu.
Le successeur de Christophe Castaner place Beauvau, qui avait affirmé de son côté n’avoir “rien à se reprocher”, avait déjà bénéficié du soutien de l’ex-ministre de la Justice Nicole Belloubet, qui avait déclaré au micro de France Info qu’“au demeurant” Gérald Darmanin était “un excellent ministre du Budget”, une formulation vivement critiquée et donnant lieu à plusieurs manifestations féministes.
“Une grande claque”
Forcé de réagir après les critiques concernant sa nomination à l’Intérieur hier, un membre de l’entourage du président à l’Élysée a assuré sous couvert d’anonymat à l’AFP que les accusations pesant sur le nouveau ministre n’étaient “pas un obstacle” à la promotion d’un ministre “qui aspirait à plus”.
Au-delà du soutien, la promotion de Gérald Darmanin et la prise de parole de l’Élysée peinent à passer pour beaucoup. Depuis hier, les réactions indignées se multiplient. Pour l’association Nous Toutes, une seule question : “vous vous foutez de notre gueule ?” Quant à l’ancienne ministre en charge des droits des femmes, Laurence Rossignol, pour elle, ce remaniement est “une grande claque lancée à toutes les femmes et à toutes les victimes de violences sexuelles et sexistes”.
Et la nomination de Gérald Darmanin n’est pas la seule à être commentée. Plusieurs prises de parole d’Éric Dupond-Moretti n’ont pas manqué d’être soulignées également.
Chargement du twitt...
Chargement du twitt...
Chargement du twitt...
Chargement du twitt...
Chargement du twitt...
Chargement du twitt...
Chargement du twitt...
“J’imagine que les représentations de ‘Éric Dupond-Moretti à la barre’ salle Pleyel du 11 au 15 septembre 2020 sont annulées”
Et puis, dans un registre presque plus léger, comme à chaque remaniement, certains internautes déterrent d’anciens tweets dont la lecture est des plus ironiques aujourd’hui : d’anciennes positions de Gérald Darmanin, de vieilles promesses trahies de Roselyne Bachelot, les engagements d’Éric Dupond-Moretti ou encore des invectives entre de nouveaux ministres désormais forcés de collaborer :
Chargement du twitt...
Chargement du twitt...
Chargement du twitt...
Chargement du twitt...
Chargement du twitt...
Chargement du twitt...