Catherine Fargeas habite un lieu-dit dans le département de la Mayenne. Elle avait choisi une vie loin de la ville pour elle et ses enfants.
Son tort ? Vivre dans une cuvette en contrebas des champs. Depuis 2010, période à laquelle l’agriculteur le plus proche à commencer les épandages de pesticides, Catherine a vu ses animaux mourir les uns après les autres. Puis c’est sa fille, alors adolescente, qui a enchaîné les maladies auto-immunes. Cette année, c’est la première fois depuis une longue période que Catherine n’a pas contracté un nouveau cancer.
Mais officiellement, aucun lien n’est reconnu avec les pesticides. Nous sommes allés à la rencontre de cette femme qui entend bien continuer le combat.