Vidéo : gilets jaunes, un an après

Vidéo : gilets jaunes, un an après

Gilets jaunes, journaliste, street medic... Un an après le début du mouvement, ils témoignent.

Pour le premier anniversaire du mouvement des gilets jaunes, on a posé une seule et même question à treize personnes ayant eu un rapport avec la contestation : quel est le meilleur souvenir que vous gardez de cette année écoulée ?

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  • Pour Julie, c’était l’une des premières fois qu’elle manifestait. Et ce qui l’a marquée, c’est surtout les violences.
  • Jérôme nous a parlé de la perte de son œil droit, un événement qui a “changé fondamentalement sa vie”.
  • Thomas se souvient surtout du premier jour du mouvement et de la “foule énorme”, de “l’entraide, de la solidarité”.
  • David, journaliste, (Dernière sommation – éditions Grasset) a été marqué par “un cri de douleur extrême”. C’était celui “d’un jeune homme qui perd sa main parce qu’une grenade a atteint ses doigts”.
  • Rayan est street medic et, le 16 mars, il a “vécu une journée d’enfer”. Il s’est retrouvé entre deux lignes : celle des CRS, “qui tiraient à coups de Flash-Ball”, et celle des black blocs et des gilets jaunes, “qui tiraient à coups de feu d’artifice et de mortiers”.
  • Pour Ingrid (Rester digne – éditions Flammarion), le meilleur souvenir, c’était le premier jour des manifestations. Elle se rappelle du “moment très fort où les gens ont tous remonté la bretelle d’autoroute, ensemble”.
  • Kat a vécu “plein de bons moments” sur un rond-point. Elle a été touchée par les “personnes en très grande précarité” qui venaient donner “des chouquettes, des pains au chocolat et une brique de jus d’orange”.
  • Ghislain a tenu à dénoncer “le manque de courage de monsieur Macron, qui envoie toujours quelqu’un à sa place”.
  • Guillaume et Maho se sont rencontrés le 15 mars. Et depuis, ils sont amis.
  • Ce qui a le plus marqué Maxime (Fly Rider : gilet jaune – éditions Au diable vauvert), “c’est à quel point cet État français est corrompu”.
  • Geneviève garde le souvenir de la première fois où elle a vu “l’interview de femmes gilets jaunes” à la télévision. Elle s’est dit : “Enfin, les pauvres descendent dans la rue.”
  • José a choisi de parler du 17 novembre, “le premier jour de rassemblement” et de la “fraternité qui s’est développée”.