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“Mais t’es payé pour faire ça ?” demande une Bruxelloise incrédule au jeune homme masqué, tout de bleu et de jaune vêtu, qui vient lui parler d’Europe à l’heure de l’apéro… Eh bien non, même pas.
“Captain Europe” – qui ne nous dira ni son nom, ni son métier, ni son âge – tient à son identité secrète… Comme un super-héros. Et “c’est justement une des choses qu’il manque à l’Europe” croit-il, “un symbole populaire, pop, pour rivaliser avec les États-Unis question ferveur citoyenne”.
Il admet aussi que son travail de super-héros européen serait plus facile si “l’Union s’était excusée auprès de la Grèce pour ses politiques d’austérité, et aussi auprès de la France, pour son déni de démocratie lors du référendum de 2005”. Il tient d’ailleurs à rappeler qu’il est un “justicier politique”.
Et c’est justement parce qu’il milite pour une Europe “citoyenne”, qu’il entend convaincre le plus d’Européens possible à aller faire entendre leurs voix aux élections européennes du 26 mai. “Je ne vais pas vous dire pour qui voter, vous pouvez même voter blanc, mais allez y : vous avez le pouvoir de changer l’Histoire”.