Prise de poids, règles douloureuses, hirsutisme, maux de tête, perte des cheveux… cette liste des symptômes du SOPK, le syndrome des ovaires polykystiques, est loin d’être exhaustive. En France, plus d’une femme sur dix serait touchée, et pourtant, personne ou presque n’en parle.
Le SOPK, contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, ce ne sont pas des kystes sur les ovaires. Ce syndrome est en fait un mélange entre une “accumulation” d’ovaires dans l’utérus et un dérèglement hormonal du corps. Découvert en 1935 par le Dr Stein-Leventhal, il n’existe pas encore à ce jour de manière de guérir du SOPK, mais il est possible de soulager certains des symptômes.
Les symptômes du SOPK sont tellement divers et nombreux que le diagnostic est en général compliqué. Ce n’est d’ailleurs pas hasard, à la suite d’une échographie post-partum, que celui de Kelly Martin est tombé. À l’âge de 21 ans, Kelly tente de mieux comprendre ce syndrome dont elle est atteinte, mais se trouve vite désœuvrée face au manque de documentations et de connaissances des praticiens. Pour Kelly, de nombreuses jeunes filles ont encore tendance à minimiser leurs symptômes et à grandir avec l’idée “qu’il est normal d’avoir mal”. Pour elle, il est temps que cette croyance populaire disparaisse et que les filles apprennent dès le plus jeune âge à écouter avant tout leur corps.
Pour faire face à ce manque d’informations, Kelly a d’ailleurs créé en 2018 Esp’OPK, une association qui a comme but premier la sensibilisation des jeunes femmes à ce syndrome.