Sida, paludisme, tuberculose : “ce désastre, on peut l’éviter”, clament plusieurs ONG

Sida, paludisme, tuberculose : “ce désastre, on peut l’éviter”, clament plusieurs ONG

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Manifestation Act Up. ©Alexis DUCLOS-Gamma-Rapho via Getty Images

Le mot d’ordre de cette tribune : “ne vous laissez pas contaminer par l’indifférence”.

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Manifestation Act Up. ©Alexis DUCLOS-Gamma-Rapho via Getty Images

“Il est temps pour vous, dirigeants du monde, d’entrer dans l’Histoire en mettant fin à ces trois pandémies” : dix ONG cosignent ce vendredi 30 novembre une tribune publiée par France Info et le Huffington Post. Ces dernières, parmi lesquelles figurent des associations telles que le Planning Familial, Médecins du monde, Solidarité Sida, Sidaction ou encore Aides, appellent les gouvernements à mettre fin à ces pandémies.

“Les populations les plus pauvres sont les premières victimes”, expliquent ces ONG. “Ce désastre humain, vous pouvez l’éviter”, assurent-elles, en expliquant : “pour quelques dollars par mois, des outils de diagnostic adaptés, des traitements efficaces permettent de sauver des vies et d’enrayer les transmissions”.

L’association Aides a donc lancé une pétition adressée aux chefs d’État et de gouvernement qui se réuniront à Lyon le 10 octobre 2019 à l’occasion du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Intitulée “Sida, tuberculose et paludisme : ne vous laissez pas contaminer par l’indifférence”, elle met en lumière un chiffre éloquent : 0,0025 % de la richesse mondiale suffirait à mettre fin à ces trois fléaux sanitaires.

De “formidables progrès” sont évoqués mais ils sont toutefois jugés “insuffisants”. Les signataires demandent “des investissements supplémentaires [qui sont] indispensables”. Les besoins annuels pour lutter contre le Sida sont estimés à 6 milliards d’euros, contre 4 milliards actuellement.

Samedi 1er décembre aura lieu la Journée mondiale de lutte contre le Sida. L’occasion de revoir le témoignage de Camille Genton, jeune homme séropositif qui plaidait pour une meilleure connaissance du virus afin d’éviter les discriminations. “Aujourd’hui, la double peine pour les séropositifs s’applique au niveau juridique et au niveau du regard de la société”, expliquait-il.