Procès Balkany : le grand n’importe quoi des réseaux sociaux

Procès Balkany : le grand n’importe quoi des réseaux sociaux

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(© Stringer/AFP)

"- Et donc, vous voudriez juger mon client, ce pauvre homme qui..." "-Comment ça, pauvre ?"

Le procès des époux Balkany s’est ouvert lundi au tribunal de grande instance de Paris pour fraude et blanchiment. Isabelle Balkany n’est pas présente car elle est hospitalisée depuis le 1er mai, à la suite d’une tentative de suicide. Mais son époux Patrick, le maire Les Républicains de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), est dans le prétoire.

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Fidèle au caractère qu’on lui connaît, il est assez loquace à la barre comme devant les caméras. Il a notamment déclaré aux juges : “J’ai commencé la politique avec ma femme, nous étions riches, on la finit pauvres.”

À la question du président de la cour “Est-il vrai que vous avez dépensé 1,8 million de travaux d’électricité dans votre villa de Giverny ?”, l’édile a rétorqué : “Oui, j’ai changé quelques loupiotes.”

Enfin, face aux journalistes qui interrogeaient son avocat, maître Dupond-Moretti, il a tenté un trait d’humour concernant son âge – le pénaliste l’ayant vieilli d’un an dans ses propos, il n’a pas pu s’empêcher de le corriger.

Le tout sans oublier le moment où la sonnerie de son téléphone a retenti dans la salle d’audience, sur l’air des Tontons flingueurs… Tous ces éléments rendent fascinant ce procès pour lequel les prévenus encourent jusqu’à dix ans de prison et des peines d’inéligibilité, et ne manquent pas d’inspirer des commentaires sarcastiques aux internautes.