Jupes, décolletés, pantalons troués ou encore crop tops : avec les hashtags #Lundi14Septembre, déjà utilisé pas moins de 60 000 fois, ou encore #Libérationdu14, les lycéennes sont invitées à s’habiller avec des vêtements souvent jugés “provocants” ou “indécents”.
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Avec un objectif : lutter contre les discriminations sexistes et notamment les règlements vestimentaires mis en place par de nombreuses administrations visant la majorité du temps les femmes, avec l’interdiction de jupes jugées trop courtes ou de hauts à décolletés dits trop plongeants ; et rappeler, encore et toujours, que le problème ne vient jamais de la tenue mais de l’agression.
L’initiative est soutenue notamment par l’ancienne secrétaire d’État en charge de l’Égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa, qui a déclaré : “Aujourd’hui, lundi 14 septembre, des jeunes filles ont décidé spontanément partout en France de porter jupes, décolletés, crop tops ou maquillage pour affirmer leur liberté face aux jugements et actes sexistes. En tant que mère, je les soutiens avec sororité et admiration.”
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Une tenue “n’est pas une invitation ou une provocation”
Nos tenues ne sont pas le problème.
— #NousToutes (@NousToutesOrg) September 13, 2020
Le problème, c’est le harcèlement, les agressions et les viols.
Soutien à toutes celles et ceux qui refusent la culpabilisation des femmes. #Lundi14Septembre
“Le lundi 14 septembre, venez en cours comme vous le souhaitez en passant outre les réglementations imposées par les CPE/principaux/proviseurs” : l’initiative est aussi soutenue par le compte “Clit Revolution” qui rappelle qu’“une tenue n’a pas de genre et n’est pas une invitation ou une provocation”.
Des pétitions ont même été lancées localement à l’attention de l’administration de certains lycées, à l’instar d’une pétition demandant l’autorisation du port du crop top dans un lycée de Carrières-sur-Seine.
À ceux qui penseraient que cette initiative est inutile, on rappelle que la semaine dernière, une jeune femme s’est vu refuser l’entrée du musée d’Orsay en raison de son décolleté jugé trop plongeant.