La dernière saison de la chasse a connu une légère hausse des accidents, 141 au total dont 11 mortels, faisant notamment un mort non chasseur, a indiqué vendredi l’Office français de la biodiversité (OFB), qui pointe l’impact de la chasse au grand gibier.
Le nombre total d’accidents sur la saison 2019-2020 est légèrement supérieur à celui de la saison précédente, qui en avait connu 131, tout comme le nombre des accidents mortels qui avait été de 7 sur la saison précédente. Globalement, 90% des victimes d’accidents sont des chasseurs, selon l’OFB.
L’OFB souligne toutefois que la tendance à plus long terme est à la baisse, avec une chute de 71% du nombre d’accidents mortels par rapport à 1999.
Selon ce bilan, 56% des accidents se sont produits lors de chasses au grand gibier, pendant lesquelles 99% des accidents “sont dus à des fautes humaines“, relève l’OFB.
Les principales causes d’accidents sont les mauvaises manipulations de l’arme, première cause notamment des “auto-accidents“, le non respect de l’angle de tir de 30° – destiné à éviter de toucher un autre participant sur le côté lors de chasses postées – et les tirs à hauteur d’homme ou en direction d’habitations et de routes ouvertes à la circulation.
Ce genre de pratiques, Grégoire, chasseur repenti, nous en parlait il y a quelques semaines.
En novembre, la secrétaire d’État à la transition écologique Emmanuelle Wargon avait appelé à “une réaction déterminée du monde cynégétique” face aux accidents, alors que le bilan s’élevait déjà à huit morts, plus que durant toute la saison précédente.